Le CSS n’a pas été capable mercredi dernier de forcer la décision dans un match où il était contraint de gagner pour préserver ses chances dans la course ouverte pour le titre ou à défaut une seconde place au classement qui le qualifiera pour jouer dans l’épreuve de la Champions League.
Trop de ratages ont été en fait derrière cette désillusion, notamment sur le plan de l’efficacité offensive où les Marzoughui, pourtant meilleur buteur actuellement du championnat avec 8 buts à son actif, N’doye, Hamdouni et Sokary se sont complus dans des essais au but mal appuyés qui ont permis au gardien adverse, Sami Helal, de préserver, avec un brio certain, la virginité de ses filets. La seule occasion, où ce dernier s’est trouvé dépassé et qui s’est couronnée par un but précisément au temps additionnel du match par le biais du nouveau recruté Kinglsey Eduwo, n’a pas été validée par l’arbitre pour une charge sur un défenseur.
En fait, la série de ratages relevée dans la manière d’évoluer des «Noir et Blanc» n’est pas la première du genre cette saison… Pas plus tard que dimanche dernier, ils ont même essuyé une défaite alors qu’ils étaient en bonne position pour consolider un avantage au score acquis en première mi-temps. Mais la précipitation et surtout le manque de concentration leur ont fait perdre la lucidité nécessaire pour concrétiser leur ascendant.
L’entraîneur Lassaâd Dridi, conscient de cette tare qui a déjà coûté aux siens des points bien précieux au classement, a mis au repos mercredi certains de ses joueurs parmi les titulaires inamovibles, comme Firas Chaouat, Hamza Methlouthi et Héni Amamou, tout en injectant du sang neuf parmi les rentrants, comme Nessim H’nid, Jassem Hamdouni et… Kingsley Eduwo.
Ce qui a fait perdre plutôt à l’ensemble beaucoup de ses automatismes collectifs qui faisaient sa force tout au long de la phase aller de l’exercice en cours.
Des besoins urgents
Pour le moment, le CSS a surtout besoin de stabilité et de concentration pour reprendre le goût de jouer et aussi de se dépenser sans compter. Chose qui lui est indispensable pour surmonter ses accrocs de parcours. Il en a les moyens, comme il l’a prouvé tout au long de l’aller au cours duquel il a réussi l’exploit de remporter des victoires en sept matches de suite, et ce, avant même d’entreprendre des recrutements abusifs au cours du dernier mercato, comme s’il était en panne sèche de joueurs de métier pour améliorer son capital points. Ce qui n’est pas vrai. Mais c’est plutôt le contraire qui lui est arrivé. Trop de biens nuit, dit-on.
La leçon devrait être retenue par tout un chacun faisant partie aussi bien des dirigeants qui veillent sur la bonne santé de l’équipe, que du staff technique en place.
Seul le travail bien appliqué y prévaut. La manière, avec laquelle les dernières séances d’entraînement ont été effectuées et qui ont été peu en rapport avec celles des précédentes au plan de l’assiduité et du souci de bien faire, en est le témoin.
C’est ce que tout un chacun parmi ceux qui suivent de près la marche de l’équipe en a déduit.
Pour l’entraîneur Dridi, cette nouvelle désillusion devrait servir de leçon pour que plus jamais de tels anachronismes ne se répètent, se référant aussi à la convocation de pas moins de cinq joueurs au dernier stage effectué par la sélection nationale, et cinq autres pour la sélection olympique et qui les ont éloignés durant plus de trois semaines de leurs coéquipiers du club dans leur préparation pour la reprise... Chose qui a grandement pesé sur le rendement collectif de l’équipe, a-t-il souligné.
«En deux temps trois mouvements», comme on dit, le CA a scellé le sort du match à la mi-temps.
La JSK n’a pas fait le poids, engluée il est vrai dans des problèmes d’ordre pécuniaire tout au long de cette semaine.
Par Jalel MESTIRI
L’invisibilité dans les rouages sportifs et dans les médias est extrêmement significative. Une chose est sûre : les inégalités des sexes dans le sport relèvent de l’institution, des modes d’organisation du sport, des choix politiques attestés par des textes et des lois. Si des conditions sociales et géographiques produisent des inégalités, la place de la femme dans les pratiques sportives est en même temps tributaire du niveau institutionnel et politique.
Ce n’est pas avec ce genre de rendement approximatif affiché avant-hier contre l’AS Gabès que l’EST pourra intimider ses rivaux d’Afrique surtout qu’on se trouve à quelques jours de l’entrée en matière de la Champions League.
Si la direction de l’Espérance Sportive de Tunis s’est contentée de deux recrutements seulement, en ramenant Sameh Derbali et Youssef Belaïli, c’est que Hamdi Meddeb a décidé de faire le ménage. Il a commencé par se débarrasser des gros salaires, en résiliant le contrat de Fakhreddine Ben Youssef et en cédant Ferjani Sassi sous forme de prêt pour une période de six mois au club saoudien Al Nasr, contre la coquette somme de 2 millions d’euros.
Si le compteur de l’USM a repris de belle manière, celui en revanche du ST est toujours bloqué depuis la reprise
Après deux déplacements difficiles à Tunis et à Sousse soldés par une lourde défaite contre le CA et un heureux nul face au voisin de l’ESS, l’USM a pris du poil de la bête en recevant le ST en renouant avec la victoire par un petit écart (1-0).
Un coup fatal porté d’entrée de jeu a eu raison des minces espoirs de l’ES Zarzis.
Après avoir signé un exploit à Menzel Abderrahmen, contre le CAB, la grogne s’est apaisée à Zarzis, dans les milieux sportifs.
On a même cru qu’une nouvelle ère a bel et bien débuté enfin. Mais les protégés de Jeddi n’ont malheureusement pas pu maintenir la cadence en perdant deux points face à l’ASG, à Jerba-Midoun, la journée d’après.
Blessé lors du match disputé face au Stade Tunisien, le portier du Club Africain, Seïfeddine Charfi, a subi, hier les examens nécessaires. Il observera un repos de trois semaines et devrait rater les prochaines rencontres du club de Bab Jedid.
Les Aghlabides s’inclinent face à un CA conquérant.
Les camarades de Kalaï ont manqué de réussite face au CA. Leur défaite mercredi au stade de Radès (0-3) était une déception pour les supporters aghlabides qui s’attendait à une confirmation de leurs derniers résultats probants, vu l’amélioration du rendement du groupe. En effet, l’absence de certains éléments pour différentes raisons a chambardé les choix du coach.
«Cette fois, je suis convaincu par le résultat et la manière. Nous avons sorti une excellente première période et géré la fatigue après la pause».
L’un joue sa peau, l’autre va défendre son leadership.
Cet après-midi, on entamera la dernière ligne droite menant au play-off de la Ligue 2. Dans cette perspective les débats s’annoncent disputés pour s’offrir une place d’accessit, ainsi que pour sauver sa peau en L2 ! Dans le groupe A, Gafsa ira défendre son leadership à Zarzouna, la lanterne rouge. Dans ce match des extrêmes, Gafsa n’aura d’autre choix que de gagner s’il ne veut pas subir le retour en force de son dauphin, l’UST.
Le CSS n’a pas été capable mercredi dernier de forcer la décision dans un match où il était contraint de gagner pour préserver ses chances dans la course ouverte pour le titre ou à défaut une seconde place au classement qui le qualifiera pour jouer dans l’épreuve de la Champions League.
Depuis octobre 2016 et une Coupe d’Europe à Malaga (Espagne), Walid Khiar (-60 kg, 22 ans) n’avait plus accédé à un podium. Récemment, à Tunis, le sociétaire de Flam 91 a renoué avec les lauriers à l’occasion d’un Grand Prix où ne figurait néanmoins aucune référence de sa catégorie.
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