L’administration tunisienne est appelée à adresser une note aux candidats qui occupent des postes influents pour ne pas exercer de pression sur les électeurs citant, notamment, les présidents des délégations spéciales, les imams et les directeurs généraux des institutions publiques, de manière à garantir une atmosphère de compétitivité et d’assurer l’égalité des chances entre les différents candidats, a indiqué, dimanche, Nabil Baffoun, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Dans une déclaration à l’agence TAP, Baffoun a expliqué que la neutralité exige un traitement objectif et impartial de toutes les candidatures, conformément aux dispositions de l’article 6 de la Constitution qui stipule que « l’Etat assure la neutralité des mosquées et des lieux de culte de l’exploitation partisane». Il s’est, également, référé aux chapitres 15, 18, 19 et 103 de la Constitution de la Deuxième République, qui mettent l’accent sur la neutralité, en général,, et l’impartialité de l’armée nationale, du corps sécuritaire et de la justice, en particulier.
Baffoun a ajouté que les autorités de tutelle sont tenues de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le respect du principe d’impartialité et d’intervenir chaque fois qu’elles constatent un manquement à cette obligation (chapitre 55 du code électoral), soulignant que la loi électorale plaide pour l’impartialité des administrations, des lieux de culte et des médias publics.
Selon lui, le décret gouvernemental n ° 27 du 5 octobre 2017 confirme l’engagement de l’administration à contribuer à la création d’un climat de concurrence équitable entre les différentes listes électorales.
«L’Isie organisera une série de journées d’étude les 7, 8 et 9 mars 2018 en coopération avec le ministère des Affaires locales et de l’Environnement ainsi qu’un forum le 6 mars 2018 en coopération avec le ministère des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme», a-t-il dit.
Dans le cadre de la stratégie relative à la neutralité des mosquées, mise en place par le ministère des Affaires religieuses, pour tenir les lieux de culte loin des manipulations politiques et partisanes, le ministre Ahmed Adhoum avait appelé, samedi, les candidats aux élections municipales à abandonner, temporairement, leurs postes d’Imams, en préparation aux municipales qui se tiendront le 6 mai 2018.
Nous avons, tant de fois, appelé à mettre la question de la jeunesse au cœur de l’actualité nationale et à hisser le secteur au niveau des sphères stratégiques. Le temps est venu, avant qu’il ne soit trop tard, d’élucider cette question et penser à une véritable politique de la jeunesse qui soit « une charte de référence et un guide indispensable pour le traitement des questions de la jeunesse ».
• L’Etat tunisien aurait pu éviter la condamnation, s’il avait privilégié l’arrangement à l’amiable au lieu de l’affrontement… Derrière ce scandale, ce sont les rouages de la corruption profonde de l’Etat qui transparaissent : les conflits d’intérêts et le manque de volonté politique (le député Marouène Felfel)
• C’est un fantasme que de croire que les banques tunisiennes, avant la révolution, prêtaient de l’argent sans garantie. Depuis 1991, la Tunisie dispose de normes strictes, notamment celles de Bâle. Dans cette affaire, il y a des exagérations et des surenchères politiques (Mourad Hattab, expert financier)
Par M’hamed JAIBI
Le réchauffement des troupes au sujet des fameuses «lignes rouges» de l’Ugtt que sont les éventuelles privatisations que pourrait opérer Youssef Chahed n’est assurément pas une bonne politique pour une centrale syndicale historique qui appuie le gouvernement dit d’union nationale.
La « militarisation » des sites de production est-elle, finalement, la solution idoine pour apporter le déclic ? Difficile de se hasarder à apporter une réplique affirmative à cette question, mais faut-il rappeler que la plupart des sites de production jouxtent des agglomérations et certains se situent dans le périmètre communal.
La Tunisie connaît une crise socioéconomique de grande envergure viscéralement liée à la fragilité des institutions et au jeu des acteurs. Depuis la révolution, elle s’enfonce de plus en plus sans espoir de voir, de sitôt, le bout du tunnel. « La crise semble se poursuivre et s’aggraver.
La présidente du Parti destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé, lors d’un meeting tenu samedi soir à Ksar Helal, que son parti présentera le 20 mars courant «un projet d’une nouvelle constitution qui est dans ses ultimes retouches et sera la clé de sortie de crise que connaît la Tunisie».
Deux ans après l’attaque terroriste contre Ben Guerdane du 7 mars 2016, soixante-douze suspects ont été mis en examen pour crimes terroristes, homicides et complot, et cinq autres relaxés pour insuffisance de preuve.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika vient d’adresser ses condoléances à la famille Hached, à la suite du décès d’Emna Oum el Khir, la veuve du leader national, le martyr Farhat Hached, survenu récemment à Tunis.
Une participation record attendue à cette 2e édition du Salon de l’agriculture Sano 2018
Véritable site de l’innovation technologique et une nouvelle vitrine sur les technologies et autres techniques de développement agricole, le Salon de l’agriculture du Nord-Ouest a opté, dans sa deuxième édition qui se tient au Kef les 7, 8 et 9 mars, pour la mise en valeur du secteur de l’élevage bovin et ovin dans la diversité des offres pour un secteur qui propose la promotion d’un créneau juteux, mais requérant un travail laborieux de la part des professionnels.
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