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13-02-2019
Depuis quelques années, et «malgré le rôle significatif qu’elles ont joué pour gérer les intérêts généraux des citoyens, maintenir la continuité du service public et assurer la présence de l’Etat, les entreprises publiques souffrent de plus en plus de problèmes de gouvernance et de maîtrise de leurs équilibres financiers largement affectés par les nouveaux recrutements mal étudiés et la masse salariale qui a connu une croissance inquiétante durant ces huit dernières années».
Par Dr Tahar El Almi (économiste-universitaire)
Je ne vais pas disserter sur la «transition politique» ici, (un autre problème), mais essayer de mettre en exergue quelques épiphénomènes latents ( ?) de la « transition économique ».
Par Chokri GHARBI
Le nouveau programme social « Amen » constitue un acquis de taille pour les populations nécessiteuses dont le revenu, limité, ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins urgents. Dans une économie mondiale caractérisée par le libéralisme à outrance et la libre initiative, un tel programme constitue une goutte dans l’océan. S’il est nécessaire de prêter main- forte aux citoyens nécessiteux et de les aider matériellement à améliorer leur pouvoir d’achat et d’accéder aux services de santé, il n’est pas question, bien entendu, de basculer vers l’Etat providence qui a tant causé de tort à notre économie au lendemain de l’indépendance. Mais à cette époque, le soutien des classes nécessiteuses était justifié dans la mesure où la majorité des citoyens appartenaient à la classe pauvre, voire indigente, notamment dans les régions de l’intérieur du pays.
Par Foued ALLANI
Les Tunisiens doivent bouger. Nous devons tous quitter notre passivité endémique et chronique qui fait de nous un peuple pleurnichard, qui ne sait que consommer tout venant et passivement des marchandises entre autres de qualité douteuse, informations et connaissances comprises.
La répartition des investissements approuvés par activité montre que la part de l’agriculture est de 68%, avec une légère hausse de 0,1% par rapport à 2017, soit 486,998 MDT.
Pour consacrer la transparence des transactions économiques et financières, et conformément au droit d’accès à l’information et à la numérisation de l’administration, le Centre national du registre des entreprises (Cnre) a ouvert ses portes, mardi 5 février, aux différents acteurs économiques et sociaux.
Si la dynamique des économies africaines est une opportunité de développement, il n’en demeure pas moins que des difficultés persistent encore.
La Chine a bien compris que l’Afrique est une terre de promesses. Elle est, aujourd’hui, le premier partenaire commercial du continent noir, devant les Etats-Unis et l’Europe loin derrière. Quant à la Tunisie, elle a pris un chemin sinueux plein de contraintes et de barrières qui bloquent les entreprises tunisiennes de se développer sur l’une des régions les plus dynamiques de la planète. Loin des discours de langue de bois, le PDG de Cap Bank (Capital African Partners Bank), Habib Karawli, a essayé, dans une déclaration accordée à La Presse, de décortiquer les raisons pour lesquelles la Tunisie peine à trouver sa place dans un continent en plein essor, avec un secteur privé fort.
La société Les Ciments de Bizerte a annoncé avoir réalisé un chiffre d’affaires global de l’ordre de 83,3 millions de dinars au titre de l’exercice 2018, contre 63,5 millions une année auparavant, soit une croissance de 31%. Cependant, la production annuelle du clinker a connu une baisse de 11,45% pour s’élever à 500.271 t contre 564.985 t en 2017. De même, la production du ciment a légèrement régressé pour atteindre 592.515 t contre 590.662 t un an plutôt.
4: Selon Khaled Fakhfakh, président de la FTH, les revenus touristiques ne sont estimés qu’à 4 milliards de dinars en 2018, alors qu’ils devraient être de près de 7,2 milliards de dinars. Les recettes touristiques comptabilisées en devises ne tiennent compte que des dépenses faites en hôtel essentiellement par les touristes européens et ne répondent pas aux standards de l’Organisation mondiale du tourisme en matière de calcul des recettes.