Il y a ceux qui n’y croient pas, ceux qui font le pari de Pascal, et se disent « On ne sait jamais », et puis, ceux qui ne prendront aucune décision importante dans leur vie sans y sacrifier. Je vous parle là d’un univers que l’on suppose habité de succubes et d’incubes, de jnouns et d’esprits maléfiques ou bienfaisants, de forces obscures et incontrôlables. Un monde où certains habitent ou, du moins, croient y vivre, dont les codes, les règles et les lois relèvent de quelques initiés mystérieux et tout puissants dont il faut se concilier les bonnes grâces. Je vous parle de cet univers parallèle, celui des «arrafas» des «daguazzas», des diseuses de bonne aventure, des guérisseurs et autres.
Tous, nous avons, un jour ou l’autre, entendu parler de cette femme toute puissante, capable d’influer sur votre avenir, de cet homme mystérieux qui guérit tous les maux, de ce mage secret qui peut anéantir vos ennemis, déterrer des trésors perdus, ou vous paver les voies du succès. On peut en rire, bien sûr, mais on peut également se mettre à l’écoute de ceux qui cristallisent ainsi leurs peurs, leurs espoirs, leurs rancœurs ou leurs passions, en laissant l’entière responsabilité à des éléments extérieurs.
Madame Raffermi était une voyante célèbre dans les années 70. Cette alerte vieille dame, accorte et avenante, voyait, dans les cartes, la boule de cristal ou le marc de café, si vous alliez réussir au bac, trouver l’âme sœur, ou briser le cœur de votre soupirant. Elle alla jusqu’à donner les initiales du futur élu à une jeune fille. Celle-ci fit une fixation amoureuse sur un jeune homme qui répondait à cette description, pour finir par en épouser un autre, lui-même doté des mêmes initiales, abandonnant le premier qui ne s’en remit guère.
Le langage codé de Sidi Amor Fayech
Saliha, la paysanne guérisseuse, créait de véritables émeutes autour de son village : on venait de tous les confins du pays pour la consulter, tant et si bien que les autorités alertées, créèrent des réseaux de sécurité pour canaliser les flux avant de finir par l’interdire.
Sidi Amor Fayech, dans un autre registre, héritier d’une vieille famille tunisoise dans son vieux palais de la médina, « possédé », comme on dit, enchaîné parce que violent, prédisait l’avenir à ses visiteurs en un langage codé que seuls quelques-uns pouvaient déchiffrer.
Omi Béjia allait, de demeure en demeure, consoler les peines de cœur, soulager les souffrances, ranimer les espoirs. A telle mal-aimée, elle conseillait de planter, dans le lit de son époux infidèle, un clou recueilli sur une vieille barque abandonnée. A telle autre en mal d’enfants, elle ordonnait de sortir nue à la croisée des chemins un soir de pleine lune, et de gober un œuf cru qui lui assurerait la fertilité. A la dernière, encombrée d’une rivale envahissante, elle suggérait de faire boire à son mari un café assaisonné d’une mystérieuse racine, « erqraad », qui déclencherait immanquablement la discorde entre le traître et sa dulcinée.
Magie noire et profanations de cimetières
Personne n’a oublié le fameux mage de Tozeur, qui prédit à Simone Veil qu’elle serait « plus que présidente », ce qu’elle fut, en effet, en étant présidente du Parlement européen. Et qui annonça à Chirac sa victoire, lequel lui offrit un voyage à la Mecque.
Quant à la célèbre Salha de Mahdia, elle était redoutée des voleurs car elle avait pour spécialité de retrouver les larcins et de dénoncer leurs auteurs. Cela en faisant intervenir son époux décédé plusieurs années auparavant. Le seul problème étant que celui-ci ne pouvait se manifester que par beau temps, les nuages l’empêchant de retrouver sa route vers la terre.
Les ingrédients souvent nécessaires à ces pratiques : encens, herbes, épices, racines, extraits, se trouvent, pour la plupart au souk el Blat où quelques vieux herboristes connaissent encore leurs vertus.
Mais il est d’autres pratiques, moins aimables, s’apparentant davantage à la magie noire : ne parle-t-on pas de la redoutable efficacité d’un couscous cuit avec la main d’un cadavre ? Ce qui pourrait expliquer les étranges profanations de cimetières que l’on découvre quelquefois ? N’a-t-on pas entendu évoquer de sombres cérémonies dans des cimetières ? Ou un rituel profanateur au cours duquel on invoque les esprits en incantant le Coran …à l’envers ? Cette amie affolée n’a-t-elle pas découvert des oiseaux morts accrochés devant sa fenêtre, et une poupée de chiffons sans yeux ni oreilles dissimulée dans sa cuisine ? Dans de semblables cas, les remèdes conseillés par les exorcistes, oui, oui, il paraît qu’il y en a, sont souvent les mêmes : laver à grande eau salée les lieux, faire brûler de l’encens, et psalmodier les textes saints à haute et intelligible voix. Voilà qui fera fuir tous les démons. Ne dit- on pas que les mages les plus puissants viennent du Maroc, et même des Indes lointaines, à la demande ?
Contre ceux -là, nous ne connaissons pas encore l’antidote.
Les enseignants du primaire prévoient, à leur tour, de débrayer pour faire entendre leurs revendications.
Après la crise sans précédent de l’enseignement secondaire, voilà que la Fédération générale de l’enseignement de base (Fgeb) prévoit des sit-in, des rassemblements et une journée de colère, le 6 mars prochain.
Un accord de principe pour le financement des travaux d’intervention sur 7 km et demi a été établi et les travaux devront démarrer, au début de 2020.
Plus de 18 kilomètres du littoral de Djerba ont été érodés et 45 mètres des plages ont également été touchées par l’érosion, au cours des 30 dernières années, selon une étude préliminaire réalisée par Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal), a fait savoir la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Besma Jebali.
Ils sont nombreux à enseigner dans des zones difficiles d’accès et perçoivent un salaire qui leur permet à peine de joindre les deux bouts.
Ils sont partout : dans les villes et les campagnes, hommes et femmes à se rendre chaque jour à leurs écoles pour inculquer aux générations montantes le savoir et le comportement civique.
Plusieurs correspondances ont été envoyées au ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées pour mettre en garde contre la dangereuse situation du secteur de l’enfance après la révolution
L’objectif est de préserver la nature et l’environnement et consacrer le principe de transparence au niveau de la relation de l’administration avec les demandeurs d’autorisations.
La Jeune chambre économique de Métline a organisé les 8, 9 et 10 février, l’Académie des Leaders pour l’année 2019. Ce rendez-vous annuel, qui a eu lieu cette année à Hammamet, a vu les organisateurs préparer un programme assez étoffé, comportant des thèmes sous forme de métaphores «l’Expédition de l’Endurance», « un Voyage au cœur de JCI Land » et l’Académie des Leaders 2019.
L’élaboration du document relatif au Fonds des catastrophes naturelles est en phase finale, a souligné, vendredi, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb , et «il sera procédé au dédommagement des dégâts subis par les agriculteurs dans les jours prochains», a-t-il assuré.
Le ministère des Affaires sociales a actualisé le registre de la pauvreté qui recense 550 mille familles.
Une stratégie visant à lutter contre la pauvreté est en cours d’élaboration, a annoncé, vendredi, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
L’industrie de transformation du phosphate tourne au ralenti, depuis plusieurs mois, dans la région de Gabès, à cause notamment de la baisse du stock de phosphate en provenance de Gafsa
Le contrôle périodique des espaces anarchiques ouverts aux enfants, au gouvernorat de Mahdia, a abouti à la délivrance de 28 décisions de fermeture d’établissements non conformes à la réglementation.
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