Si la Fédération équato-guinéenne n’honore pas ses engagements envers deux de ses anciens sélectionneurs des féminines, ses équipes nationales risquent d’être suspendues de toute compétition organisée par la Fifa, les qualifications au Mondial 2022 notamment.
Le déplacement de l’équipe nationale à Malabo où elle devra rencontrer son homologue équato-guinéenne pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 risque de ne pas avoir lieu. Et pour cause : la Guinée équatoriale est sous la menace d’une suspension. En effet, si la Fédération équato-guinéenne n’honore pas ses engagements envers ses anciens sélectionneurs des féminines, Miguel Angel Pozanco et Esteban Becker, ses équipes nationales risquent d’être suspendues de toute compétition organisée par la Fifa, les qualifications au Mondial 2022 notamment.
La sentence du Tribunal arbitral du sport en date du 24 novembre 2020, transmise le 20 mai 2021, exhorte la Fédération équato-guinéenne à verser 644.000 euros à Miguel Angel Pozanco à titre d’indemnité pour rupture de contrat, plus un intérêt de 5% par an applicable à dater du 2 août 2017. L’instance fédérale de la Guinée équatoriale doit verser également les frais de procédure et «autres dépenses engagées dans la procédure d’arbitrage». Les montants cumulés s’élèvent 21.000 francs suisses.
Des montants faramineux…
Les ennuis financiers de l’instance du football équato-guinéen ne s’arrêtent pas là. Elle doit payer une amende de 40.000 francs suisses dans les 30 jours suivant la notification de la décision du TAS. La fédération doit s’acquitter de 1.045.000 euros au profit d’Esteban Becker à titre d’indemnité pour rupture du contrat plus un intérêt de 5% par an applicable à dater du 2 août 2017, ainsi que 50.000 francs suisses à titre d’amende à payer dans les 30 jours suivant la notification de cette décision… En effet, la Fédération équato-guinéenne risque l’expulsion des compétitions de la Fifa. Du coup, son parcours aux éliminatoires du Mondial qatari risque de s’arrêter cette semaine. Affaire à suivre !
Notons que ce n’est pas la première fois que la Fédération équato-guinéenne a des ennuis avec les instances internationale de football. Le 10 avril 2016, l’équipe de football féminine de la Guinée équatoriale a été suspendue quatre ans par la CAF pour «avoir triché sur l’identité» de la joueuse Camilla Nobre Do Carmo lors du match disputé contre le Mali pour le compte des éliminatoires de la CAN 2016 avant d’être réhabilitée en août 2017.
