En dépit de la crise qui a touché tous les secteurs vitaux du pays, la MAE se tient droit dans ses bottes et demeure parmi les cinq meilleures institutions financières.
C’est une Assemblée générale ordinaire pas comme les autres. Elle a beaucoup tardé en raison de la pandémie du Covid-19. Une fois les délégués régionaux réélus et le Conseil d’administration mis en place, l’Assemblée générale ordinaire 2020 s’est tenue en retard, dimanche 19 décembre dans un grand hôtel de la banlieue nord.
C’est M. Amine Hamdi, président du Conseil d’administration qui a donné le coup d’envoi des travaux en souhaitant la bienvenu à l’assistance composée de 8 membres du C.D, 140 délégués régionaux sur un total de 157, 2 commissaires aux comptes, 2 huissiers notaires et bien évidemment le directeur général de la Mutuelle Assurance de l’Enseignement (MAE ).
Deux en un
M. Hamdi a présenté le programme étoffé de la journée, renfermant l’approbation des états financiers de l’année 2016 et ceux de l’année 2020, la constitution d’un comité de suivi «déontologique» composé de 14 membres et bien d’autres points à discuter.
Une ambiance cordiale et homogène a sévi durant le déroulement des travaux. Autrement dit, la page du passé est tournée. La parole était ensuite donnée aux commissaires aux comptes.
Pour l’année 2020, dans leur audit effectué selon les normes professionnelles, les commissaires aux comptes indiquent que les états financiers de la MAE sont conformes au système comptable des entreprises et présentent dans leurs aspects significatifs la situation financière de l’institution. Ils font apparaître un total net de 496 824 940 D.
Idem pour l’année 2016 où l’audit effectué a fait apparaître un montant net totalisant 388 309 705 D et un bénéfice comptable de l’ordre de 4.200.707 D.
Un tournant prometteur
Pour sa part, M. Lassaâd Zarroug, directeur général de l’organisme, a passé en revue tout ce qui a été réalisé durant l’année 2020, chiffres à l’appui. Il a commencé par rassurer l’assistance et retenir leur attention, insistant sur le fait que malgré la crise qui a touché tous les secteurs vitaux du pays, la MAE se tient droit dans ses bottes et demeure parmi les cinq meilleures institutions financières.
Effectivement, on a constaté que pour être toujours à la page et améliorer la prestation des services grâce notamment à la digitalisation, la MAE a multiplié les séances de formation de son personnel. Après le service après-vente (SAV), consistant à régler les indemnisations dont le montant est inférieur à 7 mille dinars sur place et qui a été bien accueilli par les adhérents, d’autres thèmes ont été présentés au personnel de la MAE, à l’instar de :
– La relation avec Afrique-Assistance et le remorquage des véhicules accidentés.
-Le blanchiment d’argent.
-La voiture de remplacement.
Un excédent de 5.185.751 D
Le directeur général a qualifié l’année 2020 d’exceptionnelle. « Elle n’est pas une référence en raison du Covid-19. Notre institution a réalisé, certes, un excédent de l’ordre de 5.185.751 D. Les réserves techniques ont atteints 325.592 D et les indemnisations ont baissé par rapport à l’année précédente et n’ont pas dépassé les 65.541 D. Cela est dû en grande partie à l’assiduité et la compétence du personnel. Et d’ajouter : « Au cours de l’année 2022, la MAE fêtera son 62e anniversaire et nous avons beaucoup de défis à relever. Notre stratégie cible des horizons meilleurs visant de nouveaux produits. Nous allons visiter toutes les régions et nous comptons bien sûr sur votre collaboration».
Ainsi, tout ce qui a été relaté par M. Lassaâd Zarroug était tellement clair et convaincant que les délégués qui ont pris la parole se sont contentés de le féliciter promettant de travailler main dans la main, à l’avenir, pour le bien et la pérennité de la MAE.
A la fin, les assistants ont approuvé à l’unanimité les rapports moral et financier, ainsi que les autres points se trouvant dans le programme. Tant mieux et bon vent !
