Msakni, le facteur X: L’homme de la situation !

Avec les six absences enregistrées au sein de l’effectif à cause du covid, de surcroît des joueurs-cadres, le capitaine Youssef Msakni est plus que jamais sollicité pour jouer le rôle d’encadreur. A lui incombe la responsabilité de motiver à bloc ses équipiers. On compte également sur son talent «fou» pour changer la donne à tout moment.

Les sélectionneurs participant à cette CAN du Cameroun, Mondher Kebaïer notamment, étaient conscients avant même d’arriver sur place que ce tournoi allait être particulièrement difficile à négocier. Outre la difficulté de négocier un tournoi de grande envergure de la trempe de la Coupe d’Afrique des nations, l’épidémie du covid est venue compliquer la situation.

Pour ce deuxième match que l’équipe nationale doit gagner à tout prix, de préférence par le plus large du score, le staff technique national sera privé, à cause du covid, de cinq joueurs-cadres, à savoir Mohamed Dräger, Naïm Sliti, Oussama Haddadi, Yoann Touzghar et Dylan Bronn, ainsi que le nouveau membre de la bande, Issam Jebali.

Tout ce beau monde laissera un grand vide. Des absences que le sélectionneur national doit pallier.

A Mondher Kebaïer de composer avec les moyens du bord et de choisir les meilleurs éléments pour composer son onze de départ.

Un leader pour encadrer le groupe

Sur le papier, la Mauritanie est un adversaire à notre portée. Rien que la dernière confrontation qui nous a opposés à notre adversaire, du jour, en match d’ouverture de la Coupe arabe des nations, soldé par une large victoire des nôtres sur le score sans appel (5-1), nous offre un ascendant psychologique de taille. Sauf que les six absences enregistrées au sein de notre effectif constituent un handicap qu’il faut prendre en considération.

Pour ce match qu’il faut gagner à tout prix, il faut un leader qui sait parler à ses équipiers avant et, surtout, en cours de match. Et s’il y a un joueur qui a bien ce profil, c’est bel et bien Youssef Msakni. Quant à Wahbi Khazri, il a perdu sa légitimité avec le penalty raté contre la Mali, outre le fait que sur le terrain, il ne convainquait pas déjà.

Msakni, lui, ne se dépense pas trop, non plus sur le terrain, mais a la qualité de se faire oublier et créer la surprise. Et même si sa condition physique n’est peut-être pas au top, étant donné qu’il vient de se rétablir du covid, il est plus que jamais sollicité pour jouer un rôle d’encadreur. A lui incombe la responsabilité de motiver à bloc ses équipiers. On compte également sur son talent «fou» pour changer la donne à tout moment. Cet après-midi, Youssef Msakni doit prouver qu’il a encore sa place au sein de l’équipe nationale, rien que pour son rôle de capitaine. On compte aussi sur son talent pour nous émerveiller et nous faire oublier la dernière défaite concédée face au Mali et tout ce qui a suivi.

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