«Morbius» de Daniel Espinosa, actuellement sur nos écrans : Un Marvel sanguinaire

Un Marvel pas comme les autres a pris d’assaut les salles de cinéma tunisiennes lors d’une sortie mondiale qui a eu lieu la veille du Ramadan. « Morbius » de Daniel Espinosa est le premier Marvel consacré à cet anti-héros vampirique interprété par un Jared Leto, plus sanguinaire que jamais.

Distribué par Pathé BC Afrique, le blockbuster compte par les plus attendus de l’année. D’une durée d’1h45 (seulement), il s’agit du premier film consacré à ce super-héros complexe et inclassable : oscillant entre le Bien et le Mal, ne sachant pas où se situer, tiraillé entre son amour pour la vie, la science, le progrès de la médecine ou remédier à sa maladie rare et incurable du sang, le docteur et chercheur « Michael Morbius », de son vrai nom,  s’essaie à des expériences dans un laboratoire et… qui s’avéreront désastreuses. 

Cet Homme de science va fusionner les gènes d’un ADN humain à du sang de chauve-souris, ce qui le transformera en une créature assoiffée de sang, mi-humaine, mi-bête sanguinaire. Le film est construit essentiellement sur une histoire d’amitié entre deux enfants, tous les deux atteints de cette forme de leucémie rare et élevés par un mentor. Deux enfants livrés à eux-mêmes, inséparables, et qui grandiront ensemble, luttant des années durant contre ce spectre de la mort… Ensemble jusqu’à ce qu’une folie furieuse et un excès de manipulation génétique les séparent.

« Morbius » est sans doute l’un des anti-héros les plus sombres, les plus féroces, et les plus violents que Marvel et Sony Pictures ont pu concevoir en B.D. On s’attache difficilement à cette créature : on comprend moyennement ses choix de vie, ses réactions, son adaptation difficile aux états d’âme humains et bestiaux. Un héros qui traîne un côté énigmatique, souvent insaisissable. Son parcours reflète surtout son tiraillement entre pulsions inhumaines et sentiments nobles : les émotions d’un amoureux éperdu, d’un ami fidèle qui deviendra ennemi redoutable, d’un médecin dévoué pour ses patients. Matt Smith interprète l’ami/ennemi en question.

Le film rappelle les deux longs-métrages consacrés à « Venom », un autre héros Marvel, sujet à des expériences scientifiques qui tourneront mal : « Morbius » attise les discussions entre les fans de DC Comics, Marvel, Disney et Sony Pictures. Les Crossovers, clins d’œil et autres indices se référant à d’autres super-héros comme Spider-man ou Dr Strange, pullulent, nourrissant ainsi cette immense industrie du cinéma hyperprisée de nos jours. Un cinéma divertissant, attractif, qui nourrit l’imaginaire des enfants, des jeunes, mais également de jeunes adultes depuis déjà des années durant. Le démarrage au Box mondial de « Morbius » a bien eu lieu. L’occasion de fréquenter les salles de cinéma en Tunisie en compagnie de ses enfants, le soir ou pendant une journée ramadanesque.

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