Dix-sept accidents de la circulation dont cinq mortels. Les archives du poste de police de la place ne diront pas le contraire et vous fourniront les dates. Parmi les dommages, il y a même une voiture de la gendarmerie. Les dégâts matériels sont aussi énormes.
Sur la route principale qui mène vers la zone touristique de Zarzis, il y a un point noir que les riverains connaissent parfaitement. C’est l’endroit le plus dangereux de la ville. On a compté jusqu’ici dix-sept accidents de la circulation dont cinq mortels. Les archives du poste de police de la place ne diront pas le contraire et vous fourniront les dates. Parmi les dommages, il y a même une voiture de la gendarmerie. Les dégâts matériels sont aussi énormes.
Toutefois, les traces de l’ancien dos d’âne érigé dans cette même place sont encore visibles. L’on se demande alors pourquoi ce ralentisseur a été démoli par la direction régionale de l’équipement, sachant que toutes les catastrophes sont survenues après avoir fait table rase de ce dos d’âne. Ce qui prouve que sa réinstallation reste indispensable. Il se trouvait juste après un virage très dangereux qui ne comprenait pas de panneau de signalisation…
Ainsi, les chauffards et les motocyclistes accélèrent au lieu de ralentir pour éviter les piétons qui traversent la rue d’une rive à l’autre et empêcher les accidents. Personnes âgées, femmes, écoliers sont les victimes de cet endroit. Deux jeunes sont morts, une fois, le jour de l’Aïd. Et rien que récemment, un accident a eu lieu toujours dans la même place entre deux voitures. Une femme dans un état grave a été gardée à l’hôpital alors que le chauffeur a été légèrement blessé au visage.
Les citoyens du quartier ont rédigé une pétition qu’ils ont envoyée aux autorités concernées pour attirer leur attention, mais rien n’a été réalisé.
En revanche, sur la route à moyenne circulation (MC 117) où la visibilité ne pose aucun problème, deux ralentisseurs viennent d’être installés récemment, de part et d’autre d’un café appartenant à un conseiller municipal .
