Trois grands hôtels sont en ruine, des étrangers mettent leurs maisons en vente et la propriétaire de la seule maison d’hôtes a annoncé au ministre du Tourisme qu’elle mettra la clé sous la porte si la Commune et l’Apal ne font pas le nécessaire.
Ce qui se passe à Zarzis, ville touristique par excellence, et notamment en ce qui concerne le travail municipal, est vraiment bizarre. En effet, au moment où la cheffe d’arrondissement de Souihel est sous pression de la part des citoyens et lance un SOS pour qu’on lui procure les moyens nécessaires et les équipements pour nettoyer la plage et s’occuper de l’environnement avant l’arrivée en masse des estivants, ce qui est non seulement un droit mais une priorité absolue pour s’occuper de la corniche, Chatt Sonia, Sidi Kbir, Chatt Amira , Béni Ftéïel, voilà que sa collègue de la zone ouest fait main basse sur les équipements et engins de la municipalité en vue de procéder à des campagnes de propreté qui ont duré du 22 mai au 11 juin .
Le maire de la ville ne bronche pas ! Et là, on ne peut donc que donner raison à tous ceux qui se plaignent de l’insouciance envers toute la zone touristique. En effet, trois grands hôtels sont en ruine, des étrangers mettent leurs maisons en vente à l’heure actuelle et la propriétaire de la seule maison d’hôtes a annoncé au ministre du Tourisme, lors de sa dernière visite, qu’elle mettra la clé sous la porte si la Commune et l’Apal ne font pas le nécessaire.
Massé Philippe
15 juin 2022 à 21:45
Bonjour, je suis un Français habitué à séjourner à Zarzis et les environs (Sangho, Ras-Marmour, Souel…), je devrais venir en juillet avec des amis, mais si les plages ne sont pas nettoyées, surtout les algues retirées, je serais contraint de changer de pays (Espagne, Portrugal, Grèce…). Je suis venu avec mon épouse en avril, j’ai été frappé par tout le rivage dévasté, il y avait des algues jusqu’à Ras-Marmour, l’hôtel Safira, impossible de passer. Le chemin qui longe la mer, on ne le voit presque plus. Comment vont faire les vacanciers en quad, à cheval, ou tout simplement à pied. Ils ne reviendront pas l’année suivante. Je sais que ce n’est pas facile à gérer et que les budgets ne suivent pas. Il faut des bras et que tout le monde se mobilise. Cordialement, Philippe .