EST – L’école algérienne fortement présente : La ruée vers l’or !

Ils sont quatre nouveaux joueurs algériens à venir renforcer les rangs de l’équipe depuis l’ouverture du mercato estival. Sans compter ceux qui sont déjà là.
Il fut un temps où voir débarquer un joueur algérien au Parc B n’était pas chose fréquente. Mais les temps ont changé depuis que les joueurs nord-africains ne sont plus considérés comme étrangers dans notre championnat.
Au mercato hivernal qui a vu l’entrée en vigueur du décret de la FTF autorisant le recrutement sans limite des joueurs nord-africains, le premier footballeur algérien à venir renforcer les rangs de la formation «sang et or» était Tayeb Meziani, qui s’est engagé pour une période de trois ans et demi. Sauf qu’après ses deux premières sorties sous les couleurs «sang et or» au cours desquelles il a fait une forte sensation, l’attaquant algérien a sombré dans l’anonymat au point que la direction du club a décidé de le prêter la saison prochaine.
L’échec de Tayeb Meziani de s’imposer dans l’équipe n’a pas découragé les dirigeants espérantistes qui n’ont pas tourné le dos au marché algérien. La régularité de Youssef Belaili et la plus-value qu’il n’a cessé de donner à l’animation offensive a poussé la direction de l’EST à puiser de nouveau dans le marché algérien. Et ils sont quatre footballeurs algériens à venir renforcer les rangs de la formation «sang et or» depuis l’ouverture du mercato estival. Il s’agit de l’arrière gauche Ilyès Chetti, du milieu défensif Abderaouf Benguit, du défenseur central Abdlekader Bedrane et de l’attaquant Bilel Ben Saha.

Blaïli sur le départ !
En misant sur l’école algérienne, les dirigeants «sang et or» ont fait un bon investissement, notamment avec Youssef Blaïli que se disputent deux clubs qataris, Al-Sadd et Al-Duhail.
Le club Al-Sadd est même prêt à débourser plus de 5 millions d’euros, soit plus de 16 millions de dinars tunisiens pour s’attacher les services de Youssef Blaïli dont le contrat avec l’EST court jusqu’au 30 juin 2020.
Investir donc dans les joueurs algériens, Youssef Blaïli en particulier, rapporte gros. C’est une évidence. C’est même la ruée vers l’or.
Pour l’histoire, les joueurs qui ont débarqué au Parc Hassen Belkhodja ont plutôt réussi. Souvenons-nous du défenseur central Antar Yahia qui fut adopté par la grande famille espérantiste à tel point qu’il était question qu’il termine sa carrière à l’Espérance de Tunis et intégre par la suite son staff technique. Mais on ne sait pas ce qui s’est passé entretemps et le joueur de quitter le Parc B dans l’anonymat.
Une chose est sûre, Antar Yahia a apporté de la solidité à l’axe central «sang et or» et fut en 2013 un recrutement réussi. C’est aussi le cas des footballeurs algériens qui ont débarqué au Parc B depuis.
Pour conclure, l’école algérienne réussit plutôt bien du côté du Parc B. Un bon investissement sur le court et moyen terme.

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