Avant- première de «Annabelle 3 : la maison du mal » de Gary Dauberman au Cinéma Le Palace : Un film d’horreur réussi parce que subtil…

«Annabelle 3 : la maison du mal », nouvel opus de la saga, projeté en avant-première au Cinéma Le Palace, est actuellement sur nos écrans au Colisée à Tunis et à Ciné l’Alhambra à La Marsa.
Le film d’horreur très attendu par les férus de l’épouvante «Annabelle 3 : la maison du mal», écrit et réalisé par Gary Dauberman, «a drainé les jeunes cinéphiles amateurs du genre, particulièrement lors de l’avant-première projetée le 9 juillet 2019.

Une affluence qui témoigne de l’intérêt grandissant du jeune public tunisien pour le cinéma d’épouvante. Le genre qui se permet d’explorer le fantastique, le surnaturel et le bizarre en ayant comme champs de travail la démonologie, l’occultisme et autres phénomènes métapsychiques capables de fasciner les spectateurs.

La saga «Annabelle » s’inscrit directement dans la lignée des films-cultes du genre tels que : The Conjuring 1 et 2, The Exorcist, Poltergeist et The Amityville Horror, mais aussi les Paranormal Activity, enfin de l’ensemble des films-d’horreur surnaturelle et domestique.

Quant à l’idée du film, la poupée possédée par une force démoniaque, elle a déjà été traitée dans d’autres films- cultes à l’instar du fameux «Chuky», une saga de 6 opus du réalisateur américain Tom Holland ou encore «The boy» de William Brent Bell.

Écrit et réalisé par Gary Dauberman, «Annabelle3 : Comes Home» n’est pas le premier pas dans l’univers de «The Conjuring» pour celui-ci. Ayant co-écrit «The Nun» et «Annabelle: Creation » (en plus d’avoir participé au script du célèbre remake de «It» de 2017), le réalisateur revient, donc, pour continuer la saga de la célèbre poupée.  Cette entrée dans la série est toutefois sa première réalisation et on peut dire que son film est plutôt réussi. Et c’est grâce à un style personnel qui consiste à mélanger les images très graphiques, pleines de tension avec les scènes de suspense.

Cependant, ce troisième chapitre de la série «Annabelle» ne réinvente, en rien, la roue de l’horreur.  En effet, les effets spéciaux, outils incontournables pour ce genre de film, sont les mêmes mais utilisés avec intelligence et subtilité, et c’est surtout le jeu des plans de caméra qui fait que les spectateurs ont la chair de poule—certains, d’ailleurs, ne pouvaient s’empêcher de pousser les cris — car on ne sait jamais dans quel coin la maudite poupée ou d’autres incarnations maléfiques vont apparaître. Les surcadrages ont permis, également, la circulation des corps et des présences dans les ténèbres (le monde surnaturel) et la lumière (le monde réel).

Mention spéciale aussi à la belle  brochette de jeunes actrices qui ont apporté, chacune de son côté, une touche unique à son personnage, notamment la jeune Mckenna Grace qui incarne la fille unique des Warren. Le talent de Grace se révèle dans Annabelle 3, interprétant une jeune fille repoussée par ses camarades de classe à cause de la réputation de ses parents, tout en déployant beaucoup de savoir-faire vis -à- vis du monde paranormal. Seul regret du film, les personnages d’Ed et de Lorraine Warren sont quasiment absents du métrage, on ne les voit que quelques minutes au début et à la fin.

Une suite à la hauteur des attentes, cumulant une nouvelle fois réussite artistique et spectacle flippant.  Rappelons que le film est actuellement dans les salles Le Palace et le Colisée et à Ciné l’Alhambra à La Marsa.

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