
La chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière, relevant du tribunal de première instance de Tunis, a décidé de reporter l’examen d’un dossier impliquant des soupçons de corruption financière et administrative. Ce dossier concerne notamment un ancien ministre tunisien des Affaires sociales, un ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, ainsi que d’autres accusés.
Selon des informations rapportées par Diwan FM auprès d’une source proche du dossier, l’affaire porte sur de graves irrégularités dans la nomination d’attachés sociaux au sein des ambassades tunisiennes à l’étranger durant les années 2017, 2018 et 2019.
Les faits reprochés incluent des accusations d’abus de fonction, de violation des procédures administratives et de préjudices causés à l’administration, en vertu des articles 96 et 98 du Code pénal tunisien. Le dossier fait suite à deux enquêtes judiciaires ouvertes à la suite d’une plainte déposée par l’Observatoire Rakaba, une organisation de veille contre la corruption, qui dénonce des actes de favoritisme, de népotisme et de corruption dans les processus de nomination.
La cour d’appel de Tunis avait renvoyé les accusés devant la chambre pénale spécialisée en décembre 2023.