
Il s’agit de terminer en beauté un parcours sans faille. Des changements sont attendus par rapport au match de vendredi dernier.
La Presse — Après le gros carton infligé à Sao Tome –Et-Principe, l’équipe de Tunisie termine aujourd’hui son parcours vers le Mondial 2026. Qualifiée depuis le match de la Guinée équatoriale, l’équipe a tenu à rester sobre et motivée pour terminer en beauté et préserver ses statistiques, notamment la virginité des buts.
Aucun but encaissé jusque-là, c’est bon comme indice et c’est tellement motivant pour la suite en prévision des prochaines échéances là où la concurrence est plus intense. Ce match contre la Namibie n’a aucun enjeu, le résultat ne va rien changer pour Sami Trabelsi. Mais à titre personnel, il veut continuer à collectionner les victoires.
Cette fois, l’adversaire est plus crédible que celui de vendredi. Le même adversaire nous a privés de la victoire au début du parcours avec un 0-0 qui a coûté la place à Montassar Louhichi. Il y a quand même une petite revanche à prendre. Sinon, c’est, pour les joueurs, une occasion de laisser une dernière impression positive qui compte. Avec cette bonne ambiance qui règne d’après les échos, et l’intégration réussie des nouveaux éléments tels que Saad et Gharbi, il sera bon de mettre trois points dans la poche et de confirmer les progrès de jeu.
Une petite rotation
Sami Trabelsi devra bien gérer l’abondance qu’il y a dans son effectif. Dans chaque poste presque, il y a plus d’une doublure. La moyenne technique de ce groupe tend à s’élever avec l’arrivée de quelques joueurs de talent expatriés. Aujourd’hui, on s’attend au retour de quelques cadres, notamment Laidouni, Ferjani Sassi ou Hannibal Mejbri qui peuvent revenir tous les trois.
En défense, Dahmen devrait être reconduit dans la cage même si Ben Said pourrait avoir une chance de commencer le match. A l’axe, Ghram ou Bronn va suppléer Meriah, alors qu’en attaque, les choix sont ouverts devant le sélectionneur national. Mastouri est attendu d’entrée à la place de Chaouat, alors que côté ailiers, Saâd, Ltaief, Sliti, Belarbi ont tous des chances égales de commercer le match.
Ce qui compte plus que les noms, c’est la manière dont le jeu va se construire, la qualité des individualités, l’osmose entre les lignes, le placement et la gestion des balles arrêtées. Ce qui attend l’équipe nationale en coupe arabe et à la CAN est certainement plus ardu que le match d’aujourd’hui. Il faut progresser autant que possible et préserver cette ambiance.
Avec cet effectif qui se vaut plus ou moins, gérer les états d’âme et savoir tourner son effectif en gardant la motivation de tous, ceux qui jouent et ceux qui jouent moins, est la priorité absolue de Sami Trabelsi au futur.