Le CSHL dans le brouillard : Verts de rage !


De mémoire, jamais les banlieusards du Sud n’ont été autant handicapés par des problèmes d’ordre structurel.


Soixante-dix ans d’existence, ça devrait être l’âge de la maturité. Pourtant, actuellement, le CSHL peine à avancer et à se projeter. Et encore heureux que le championnat ne touche à sa fin , sachant que l’équipe fanion est engluée dans le magma du classement (avant-dernière). Bref, les Verts sont loin de voir la vie en rose, handicapés par d’innombrables freins à l’épanouissement du club. Ce faisant, depuis quelque temps, les membres de l’exécutif sont quasiment aux abonnés absents. Quant aux joueurs de l’équipe A, ils peinent à dénicher un interlocuteur, une personne qui puisse assurer la médiation, voire subvenir à leurs besoins.

Grève et conséquences
L’amertume étant totale, et le climat loin d’être propice au travail, les joueurs déclenchèrent une grève ouverte en début de semaine. Ils réclament tout simplement leurs arriérés de salaire, soit une partie du mois de novembre (après avoir eu une avance de 500 dinars) et la prime de la victoire contre l’UST. Or, le comité de sauvetage du CSHL n’a pas répondu favorablement à cette demande. La réaction des joueurs ne s’est pas faite attendre, puisqu’ils ont jugé inacceptable le refus de l’exécutif. Et dire qu’un match important attend le CSHL demain au Bardo. Sauf qu’avec ce bras de fer, la préparation a certainement pris un coup ! Cela dit, le salut pourrait venir des autorités de la région. Récemment, le gouverneur de Ben Arous a convoqué toutes les parties prenantes en vue de déboucher sur une sortie de crise. A Hammam-Lif, on croise les doigts !

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