En marge du match en retard est-jsk (7-1) : Ce fut comme à l’entraînement !


L’Espérance a frappé très fort face à la JSK. Mais son festival de sept buts marqués nécessite une confirmation à Kinshasa devant Vita Club pour réaffirmer sa bonne santé.


On savait que l’Espérance allait réagir positivement après sa timide sortie en Ligue des champions face à Vita Club à Radès (0-0) vendredi dernier. Mais de là à ce qu’elle déverse sa colère de la manière la plus «cruelle» sur la pauvre Jeunesse Sportive Kairouanaise, il faut avouer qu’on ne s’y attendait pas du tout !
Avec sept buts plantés dans les filets du keeper kairouanais, la réaction de l’Espérance a été sans appel, bien que l’on aimerait que la même tornade «sang et or» soit au rendez-vous à Kinshasa dans neuf jours face au même Vita Club.
C’est donc ainsi que l’Espérance a gagné son match en retard joué avant-hier à Radès pour le compte de la treizième journée.
Sept buts à un, c’est le score sans «pitié» infligé aux Aghlabides. Pourtant ces derniers ont réussi une belle entame de match en parvenant à ouvrir la marque dès la 3’ grâce à un but signé Yassine Salhi. Et c’est peut-être cet «affront» qui a catalysé davantage les joueurs de l’Espérance qui ont vite assiégé la défense kairouanaise par un interminable déferlement d’assauts directs et très incisifs. Chose qui a abouti à une note très lourde pour les «Vert et Blanc» qui n’y ont vu que du feu en réalité.

Jeu varié et rapide
Mais ce qui a le plus handicapé l’équipe de Kairouan c’est surtout la vélocité des joueurs «sang et or» qui ont imposé un rythme effréné aux visiteurs. Ce fut à tel point que la défense adverse ne savait plus où donner de la tête. Rien ne marchait pour mettre hors de danger les attaquants espérantistes surtout le Libyen Hamdou El Houni qui a fait étalage de tout son art. Ses incursions en coup de vent et ses dribbles qui donnent le tournis étaient très payants. Et coup sur coup, ses coéquipiers Fédi Ben Choug (20’ et 37’), Mohamed Ali Yaâcoubi (35’), Abderraouf Benguith (40’), Haythem Jouini (80’) et Iheb Mbarki (89’), en profitèrent à cœur joie. Egoïste, Hamdou El Houni ne l’a été qu’une seule fois sur le but qu’il a manqué à la fin de la mi-temps (43’).
Le Libyen a certes allumé la mèche dans ce match, mais la rapidité, la variation de jeu et surtout la cohésion qui a atteint son top niveau dans cette rencontre, n’ont laissé aucune chance aux Kairouanais pour freiner la fougue de l’Espérance et encore moins pour limiter les énormes dégâts.

Serait-ce la fin de l’irrégularité?
Toutefois, cet édifiant nouveau score fleuve de l’Espérance ne nous empêche pas de nous interroger sur le comportement en dents de scie de l’équipe de Bab Souika. En effet, on est interpellé par l’irrégularité criarde et l’inconstance de ses résultats ces derniers temps.
Il suffit de passer en revue les sept dernières rencontres de l’Espérance pour s’en rendre compte.
Trois revers ont été enregistrés face à l’OCSafi (tirs au but), Al Hilal (0-1), Vita Club (0-0) sans oublier la victoire très laborieuse devant Métlaoui (2-1) dans les minutes de récupération. Ce qui donne un match raté sur trois joués par le champion d’Afrique en titre qui n’arrive pas à asseoir une évidente hégémonie.
Une solution urgente doit être trouvée pour annihiler ce phénomène naissant afin que les dégâts soient limités à la perte de la coupe arabe des clubs champions et à la participation peu flatteuse en Coupe du monde des clubs.

Amor BACCAR

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