Seconde sortie des Aigles de Carthage
Selon les dernières nouvelles nous parvenant de sa retraite enneigée de Genève où sévit un froid polaire, le sept national s’est confortablement installé dans la chaleur de l’Arena Sport abritant le tournoi Yellow Cup de Suisse. Le rythme est sans pause :entraînement dans la matinée et match d’application dans la soirée, sans compter la séance quotidienne de visionnage de cassettes et celle du suivi médical consacrée aux joueurs en convalescence (Mosbah Sanai et Khaled Haj Youssef )et à ceux traînant les séquelles de vieilles blessures (Kamel Alouini, Mohamed Soussi, Oussama Hosni et surtout Amine Bennour).Sur le plan technique, on spécule déjà : A quoi joue Toni Gerona? Quelles sont ses réelles intentions tactiques ? A-t-il achevé d’identifier ses formules de rechange ? Donnera-t-il leur temps de jeu à tous ses poulains, c’est-à-dire sans laisser personne d’entre eux sur sa faim? Wait and see.
Soigner sa défense
Ce soir, c’est le sept suisse qui ira à notre rencontre dans le cadre de la deuxième journée du tournoi. L’offre helvétique, nous la trouvons intéressante, s’agissant d’un adversaire qui est, il est vrai, à créditer d’une belle percée étalée ces deux dernières années sur les parquets européens. D’où la certitude qu’il nous servira de répétition utile sur les plans physique, technique et rythmique. C’est aussi et surtout une aubaine pour M.Gerona de soigner sa défense qui aura, faut -il le rappeler, fort à faire, durant la CAN, face à la redoutable furia égyptienne. Plus concrètement, il va falloir profiter du test de ce soir pour expérimenter des schémas dans ce compartiment névralgique qui constitue, handballistiquement parlant, l’atout majeur de toute équipe qui se respecte.
Une tunique flambant neuve
A l’occasion de ce tournoi, le sept national a étrenné sa nouvelle tenue commandée à l’étranger par son équipementier Kempa. Rappelons que la Fthb n’en a pris possession qu’après plusieurs mois d’attente due au conflit financier l’ayant opposé au ministère des Finances sur la coquette somme de 320.000 dinars exigée par la douane. Mieux vaut tard que jamais.
Mohsen ZRIBI
