L’EST quitte la champions League: Ces joueurs qui ont manqué…

En football, les choix faits par les entraîneurs, mais également par les décideurs des recrutements influencent directement sur la marge d’une équipe. C’est le cas de l’Espérance Sportive de Tunis, éliminée vendredi soir par Ezzamalek au stade des quarts de la Ligue des champions dont elle est la détentrice des deux dernières éditions.

L’Espérance de Tunis qui a remporté la C1 africaine en 2018 et en 2019 est celle de Saâd Bguir, un joueur qui a beau faire l’école buissonnière une saison durant, mais qui peut s’avérer décisif grâce à ses coups francs directs imparables, notamment en demi-finale et en finale. Bguir est le genre de joueur qui demeure toujours utile, même quand il n’est pas au meilleur de sa forme. Car il suffisait de le bousculer mentalement pour qu’il retrouve ses prouesses.

L’Espérance championne d’Afrique avait dans ses rangs trois autres joueurs incontournables. Sur les côtés, Youssef Belaïli et Anis Badri permutaient les rôles pour peser lourdement sur les défenses adverses, tout en apportant du soutien à l’attaquant de pointe. Il leur arrivait souvent de terminer le travail eux-mêmes. Et à l’entrejeu, Badri et Belaïli pouvaient compter sur le soutien de Franck Kom en phase offensive. Le même Kom qui, en phase défensive, composait, avec Coulibaly, le premier rideau défensif.

Retour tardif !

Bref, la force de l’Espérance résidait, entre autres, dans son entrejeu et son attaque. En football, l’équipe qui remporte la bataille du milieu de terrain, gagne. Avant-hier, l’entrejeu n’a pas rempli sa tâche, notamment en seconde mi-temps et les défenseurs ont dû opérer par de longues passes en profondeur pour que le ballon parvienne aux attaquants. Il faut avouer que la suspension de Raouf Benguit a laissé un grand vide dans l’entrejeu. C’est pourquoi l’Espérance a remporté une bataille, mais n’a pas gagné la guerre. Sa victoire sur le score de (1-0) n’a pas suffi pour la qualifier aux demi-finales.

En football, les blessures et les suspensions font partie du jeu. Soit. C’est le cas de Badrane qui a manqué à l’appel au quart de finale aller pour cause de blessure, et Benguit absent au quart de final retour pour cause de suspension. Mais il n’y a pas que les blessures et les suspensions qui influent sur le rendement de l’équipe. Les choix de l’entraîneur, aussi. En se passant des services de Ben Choug au quart de finale aller, Mouîne Chaâbani s’est privé d’un atout de taille. Son retour a été tardif. Il a, certes, été décisif en provoquant le penalty en faveur de l’Espérance au tout début de la rencontre, mais à lui seul il ne pouvait faire grand-chose.

Quant à Abdelkader Badrane, il a rééquilibré la défense vendredi soir. Mais s’il avait été là une semaine auparavant au Caire, la donne aurait été autre.

Enfin, Kwamé Bonsu que le staff technique n’a jamais su récupérer à 100% après sa blessure. Il y a un Kwamé avant et après la blessure qu’il a contractée.

L’encadrement des joueurs, notamment ceux qui reviennent de blessure, ou ceux qui bloquent mentalement, comme c’est le cas de Yassine Khénissi ces derniers mois, fait partie des prérogatives du staff technique.

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