L’EST recrute Farouk Ben Mustapha : Le jeu de la hiérarchie et de la concurrence …

A 31 ans, Farouk Ben Mustapha entame une nouvelle aventure sous les couleurs « sang et or ». Partout où il est passé, il a été toujours le gardien numéro un. Qu’en sera-t-il à l’Espérance de Tunis ? Attendons voir! 

La nouvelle est tombée mardi en début de soirée. Farouk Ben Mustapha posant pour la photo officielle aux côtés de Hamdi Meddeb après avoir apposé sa signature sur le contrat qui le lie désormais à l’Espérance Sportive de Tunis jusqu’au 30 juin 2022. Une bonne nouvelle pour les fans du club, sans doute, de voir leur équipe fanion se renforcer par un gardien international expérimenté qui a le profil et, surtout, le gabarit pour le poste.

A 31 ans, Farouk Ben Mustapha a une solide expérience derrière lui. Il a fait ses débuts au CAB en 2007 où il est resté 7 ans avant d’endosser le maillot du CA pendant trois saisons. Puis, comme bon nombre de footballeurs tunisiens, Ben Mustapha a choisi un des pays du Golfe, en l’occurrence l’Arabie saoudite, pour tenter une aventure professionnelle dans un championnat étranger. L’expérience saoudienne sous les couleurs d’Al-Shabab Riyad aura finalement duré trois saisons également. C’est que cet été, l’international tunisien a refusé l’offre d’Al-Shabab de prolonger son contrat pour une saison supplémentaire, prenant le risque de se trouver sans club.

Kebaïer lui tend la perche…

Alors qu’il se trouve sans club, Mondher Kebaïer le convoque pour le rassemblement de la sélection nationale tenue au début du mois, un stage ponctué par deux matches amicaux contre le Soudan et le Nigeria. Mondher Kebaïer, qui connaît bien Farouk Ben Mustapha pour l’avoir entraîné au CAB, outre qu’ils sont tous les deux natifs de Bizerte, n’a donc pas hésité à tendre la perche à son protégé en le titularisant lors du deuxième match amical contre le Nigeria.

Bien qu’il ait encaissé un but, la prestation de Ben Mustapha n’est pas passée inaperçue. Et même si on n’a pas la certitude s’il était déjà dans le viseur des dirigeants « sang et or », on est sûr d’une chose : le recrutement de Farouk Ben Mustapha n’est pas anodin. Par ailleurs, son recrutement fait grincer déjà les dents des deux gardiens de but, Moez Ben Chérifia et Rami Jéridi.

Un nouvel ordre s’établira

Avec le recrutement de Farouk Ben Mustapha, c’est un nouvel ordre qui s’établira dans la hiérarchie des gardiens de but de l’équipe première de l’EST. Et s’il a hésité un certain temps à la fin de l’année 2018 quand il a pris les rênes de l’équipe entre Moez Ben Chérifia et Rami Jéridi, Mouine Chaâbani doit choisir cette fois-ci entre deux internationaux, Ben Mustapha et Ben Chérifia, qui ont d’ailleurs gardé les bois de la sélection nationale lors de ses deux derniers matches.

Sauf que partout où il est passé, Ben Mustapha a été toujours le gardien numéro Un. Comparé à Ben Chérifia, le gabarit plus impressionnant de Ben Mustapha plaide en sa faveur. Ben Mustapha mesure 1,93 m contre 1,85 m pour Ben Chérifia. Outre l’aspect physique, la logique veut que Ben Mustapha soit le gardien numéro un. Quel sera l’avis de Chaâbani ? Les jours à venir éclaireront notre lanterne.

Moez Ben Chérifia doit déjà grincer des dents. L’arrivée de Ben Mustapha ne lui fait sans doute pas plaisir, sur le plan sportif évidemment. Mais c’est la loi du football.

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