L’interdiction de l’utilisation des objets en verre dans les cafés a donné un coup de fouet aux fabricants de gobelets en carton. C’est aussi le cas pour les confectionneurs des masques de protection qui travaillent à un rythme soutenu.
A quelque chose malheur est bon. En effet, la crise due au Covid-19 a propulsé des métiers et a fait fléchir d’autres. Presque tous les secteurs ont subi cette crise comme un fardeau, dans la mesure où les entreprises sinistrées ont enregistré des pertes énormes, alors que d’autres ont tout simplement fermé boutique, en attendant l’amélioration de la situation sanitaire, probablement au cours des prochains mois. En attendant, parmi les dirigeants des sociétés qui se frottent les mains suite à cette manne sont incontestablement les fabricants des gobelets en papier et les unités qui confectionnent les masques.
A noter que les autorités publiques ont interdit aux cafetiers de servir dans les verres habituels, et ce, pour diminuer au maximum la transmission du coronavirus. Chaque cafetier achète des quantités importantes de gobelets en carton qui sont jetés, une fois utilisés par les consommateurs. Il va sans dire qu’il est strictement interdit de laver ces gobelets et de les réutiliser.
Fonctionnement à plein régime
Dans tous les cafés, les gobelets en carton sont visibles sur les tables avec leurs mini-cuillères en plastique. Les sociétés fabriquant ces tasses jetables renouvellent régulièrement leur stock pour les vendre aux cafetiers qui ont font la demande. Autant dire que les unités de fabrication fonctionnent à plein régime. Ces gobelets sont vendus au consommateur à un prix dérisoire (100 millimes) et sont même servis gratuitement avec le café.
Un autre métier fait floraison depuis l’avènement du Covid-19, en l’occurrence les masques de protection aux couleurs variées qui sont vendus non seulement dans les pharmacies, mais aussi dans certains commerces et même chez les vendeurs ambulants à raison de 1,500 D pièce.
Certaines entreprises de textile, qui ont vu leur chiffre d’affaires chuter, se sont reconverties en fabricants de masques selon les normes définies. Ces masques sont utilisables plus d’une fois après lavage, alors que d’autres ne peuvent être portés qu’une seule fois par jour. Au niveau de ces unités, le travail se fait de façon continue pour répondre toujours présent quand les vendeurs demandent de nouveaux stocks. La finition de ce produit est conforme aux normes officielles.
Ainsi, cette crise sanitaire a fait naître de nouvelles activités et a renforcé la production de certaines unités. La demande des masques de protection a atteint un pic lors de la première et de la seconde vague de la pandémie, à tel point que les quantités importées n’ont pu satisfaire toutes les demandes exprimées par les officines, les hôpitaux et les dispensaires.
