EST-US Tataouine à Radès (14h00) : S’envoler pour Le Caire sur une victoire

Une victoire cet après-midi devant l’USTataouine, surtout avec la manière, pourrait être un bon message avant la Ligue des champions.

On peut dire que l’Espérance s’est rapidement replacée sur orbite après sa victoire aux dépens de l’USMonastirienne (1-0), après avoir trébuché en première journée contre l’ASSoliman, à Radès, (2-2). Aujourd’hui, l’occasion est propice pour réaliser une deuxième victoire face à l’USTatatouine, à Radès, pour le compte de la troisième journée du championnat national. Ce n’est pas que l’UST soit une victime expiatoire, mais la logique des choses permet d’avancer que l’équipe de Bab Souika veut rapidement s’emparer de la première place du classement.

De plus, un grand intérêt est accordé à cette victoire, car le prochain client de l’Espérance sera Ahly Benghazi, mercredi prochain, au Caire, pour le compte du tour éliminatoire de la Ligue des champions (match aller). Et du coup, entrer en lice dans la compétition africaine juste après une victoire en championnat est toujours de bon augure.

A quand la chance aux jeunes ?

Le résultat positif réussi face à l’USM, dimanche dernier, ne fut pas très convaincant, étant donné qu’on attend toujours la grande embellie du côté de la troupe de Mouïne Chaâbani, qui affiche encore un rendement peu rassurant. Beaucoup d’imperfections sont à corriger au niveau du jeu collectif, en plus du fait que plusieurs joueurs pèchent encore par un rendement le moins qu’on puisse dire quelconque, à l’instar de Alaâ Marzouki, Mohamed Ali Ben Hamouda et le  vieux routier Yassine Khénissi. Ce qui nous conduit à reparler une fois de plus de l’antichambre de l’équipe qui regorge de jeunes talents qui n’attendent qu’une occasion pour «exploser». A ce propos, au moins deux jeunes joueurs ont amplement leur place dans l’ossature de base de l’Espérance : Farouk Mimouni et Zied Berrima. Ces deux attaquants sont pétris de qualités techniques et physiques, en plus du fait qu’ils sont de purs produits du Parc «B». Pour l’instant, ils font le bonheur du sélectionneur national des moins de 21 ans, Maher Kanzari.

Ils ont vingt ans, c’est-à-dire l’âge du vrai lancement dans le bain et de l’éclosion. A rappeler qu’avant eux, des dizaines de vedettes espérantistes avaient commencé leur temps de gloire à cet âge ou même plus précocement, à l’image de Abdelmajid Ben Mrad, Tarek Dhiab, Nabil Maâloul, Khaled Ben Yahia, Zied Tlemçani, Ayadi Hamrouni, pour ne citer que ces quelques monstres sacrés de l’Espérance. A défaut, ces jeunes vont perdre confiance en leurs moyens, et ce serait un immense gâchis pour tout le monde.

De toute façon, les impressions laissées par Mimouni, par exemple, dans de nombreuses apparitions sont beaucoup plus édifiantes que celles laissées jusque-là par les nouvelles recrues.

Attention aux balles arrêtées !

Sur un autre plan, il y a lieu de faire attention aux balles arrêtées. Le jeune Mohamed Ali Ben Romdhane ne semble pas encore prêt pour se charger de cette délicate mission d’une manière systématique. Ghaïlane Chaâlali et Hamdou El Houni ont plus d’expérience que lui dans ce domaine. Du moins pour le moment.

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