Kairouan | Nouvelle année administrative : La fête en … famille

Les préparatifs de festins célébrant la nouvelle année administrative 2021 vont bon train à Kairouan où les grandes surfaces et autres commerces sont pris d’assaut par beaucoup de citoyens désireux de préparer, à domicile, des plats spéciaux avec l’achat notamment de poulets, de fruits secs, d’amuse-gueules, de dindons, de fruits et de salades, sans oublier les cadeaux à offrir aux êtres chers.

Pour bien préparer la fête de fin d’année, des personnes, assez aisées, passent des commandes auprès des pâtisseries pour l’achat de salés et de sucrés en prenant rendez-vous avec les coiffeurs et les esthéticiennes afin d’aborder la nouvelle année avec un nouveau look en étant chic et «fashion».

Et vu la pandémie du Covid-19 qui interdit aux citoyens de s’attrouper dans des endroits clos, beaucoup d’entre eux vont passer la soirée du réveillon avec les membres de leurs familles, dans une ambiance bon enfant.

Mme Emna Belhaj, enseignante et mère de deux enfants, nous confie dans ce contexte : «Pour la soirée du 31 décembre, chacun procède selon ses moyens et ses convictions. En fait, c’est une occasion de voir ses proches autour d’un dîner copieux. C’est aussi une occasion pour rendre visite aux parents qu’on n’a pas tellement l’occasion de rencontrer».

Le réveillon passe inaperçu

Malgré la modernité de la société et l’adoption de nouveaux modes de vie, certains citoyens refusent de fêter le réveillon du 31 décembre, ne s’intéressant pas à la nouvelle année administrative.

M. Salah Ouerghemi, commerçant, nous parle de ses convictions : «Pour toute ma famille, c’est une fête symbolique des chrétiens puisqu’elle symbolise la circoncision de Jésus. Est-ce que les Occidentaux célèbrent les fêtes musulmanes? Alors, on a beau être tolérant, je trouve hors jeu le comportement des citoyens qui imitent les autres en consommant d’une manière abusive de l’alcool et qui causent beaucoup d’accidents. Depuis ma petite enfance, j’ai vécu dans une famille où on célèbre les fêtes du Mouled, les deux Aïds et le nouvel an de l’Hégire qui rappellent des événements historiques faits de combats, de sacrifices et de succès.

Et jusqu’à présent, j’ai perpétué ces traditions au sein de ma petite famille…».

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