L’Art Rue présente «Métamorphose #1» de Essia Jaïbi : Interroger les perceptions

«Et si dans ce moment que nous vivons, cette ère de l’inconnu, cette aire de non-confort, suspendu.e.s entre le « monde d’avant » et le « monde d’après », nous étions en train de muter ?».

Metteuse en scène, auteure, Essia Jaïbi a un riche parcours avec des expériences dans la production, la création et la diffusion d’œuvres culturelles. Elle a pris part à la création de festivals tunisiens, tels que « Ephémère » et autres nouveaux concepts comme « Tunis sur le divan » (2015), une expérience socio-artistique dans l’espace public et «La nuit des étoiles» (2016), un spectacle déambulatoire créé dans le Palais Khaznadar (Halfaouine) avec un parcours fait de performances, installations, spectacles et concerts.

La scène est pour elle un espace d’expérimentation, d’exploration et de renouvellement, son approche du théâtre ne cesse donc de se réinventer, chose qu’elle a exprimée à travers ses deux créations «On la refait» et «Madame M».

Elle signe en ces temps pandémiques, «Métamorphose 1» qui semble être la première version d’un nouveau travail. «Une fausse-vraie performance vivante et virtuelle» dans laquelle elle explore l’univers des métamorphoses.

La création sera présentée dans le cadre de la programmation digitale « DPDW» de l’association L’Art Rue, le vendredi 26 février à partir de 18h00 en direct sur la page facebook, et sera suivie d’une conversation modérée par Hajer Boujemaa et Haithem Haouel.

«Métamorphose» interroge et réinterprète des mythes fondateurs, confrontant vérités et mensonges, vides et pleins, hallucinations et visions, pour nous plonger dans un espace suspendu entre des histoires vieilles de milliers d’années et leurs échos actuels et subjectifs.

Costumes et scénographie sont signés par Selima Ben Chedli. Côté performance, Essia Jaïbi partagera la scène avec Osman Kilani.

«Temps maudits,

Temps bénis,

Perte de repères, d’équilibre, de recul…

Vertiges inexprimables…

Et si dans ce moment que nous vivons, cette ère de l’inconnu, cette aire de non-confort, suspendu.e.s entre le « monde d’avant» et le « monde d’après », nous étions en train de muter ?

«Inévitablement», lit-on dans l’énoncé de la performance. Alléchant !

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