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Étalages anarchiques : Enfin, Kairouan respire…

  • 6 août 18:10
  • 2 min de lecture
Étalages anarchiques : Enfin, Kairouan respire…

Cela fait plusieurs années que les étalages anarchiques des vendeurs à la sauvette ont envahi tous les quartiers de la ville  de Kairouan.

On les trouve sur les grandes artères, à proximité des principaux marchés, devant les dispensaires et le cimetière «Koraïch», et même devant les lieux de culte… 

La Presse — Non seulement, ces vendeurs très agressifs occupent les trottoirs, mais ils s’approprient la chaussée et étalent leurs marchandises à même le sol sur des cartons, sans se soucier des véhicules et des bus qui ne peuvent plus se frayer un chemin et qui doivent emprunter d’autres voies plus dégagées…

Ce spectacle désolant d’un autre âge constitue un grand risque pour les piétons qui sont contraints de marcher au milieu de la chaussée, d’où les nombreux accidents enregistrés. D’où aussi la colère des citoyens face à ce laisser-aller et à cette insouciance grave de la part des vendeurs qui ne se rendent pas compte de la gravité de leur acte et qui continuent à défier la loi.

Notons dans ce contexte que des réunions ont eu lieu au siège du gouvernorat ayant regroupé les parties concernées (maire, gouverneur, police, société civile…) pour trouver une solution au mal ayant défiguré la Cité aghlabide.

Et c’est hier matin, vers 14 heures, que les agents municipaux et plusieurs responsables ont réussi à déloger tous les vendeurs à la sauvette installés depuis longtemps à l’avenue Beït-El Hikma, à la rue de Sfax et à la Cité Mohamed-Ali. Ils ont été autorisés à s’installer ailleurs, au niveau de la rue de Tlemcen, et ce, en  attendant de leur aménager un espace adéquat…

D’où la joie des citoyens soulagés et pouvant enfin circuler normalement sur les trottoirs. Mais tout le monde espère que cette campagne du 4 août touche d’autres quartiers de la ville, surtout à la route de Haffouz, à la Mansourah et à la Rahba où les vendeurs à la sauvette continuent d’imposer leur loi non seulement aux habitants, mais aussi aux marchands détenteurs de patente qui sont autorisés à vendre leurs produits dans les marchés.

Auteur

La Presse