Les matchs de Supercoupe et amicaux ne donnent pas de signes rassurants.
La Presse — Les matches amicaux ou officiels, qui se déroulent en-avant saison, ne servent pas seulement pour les entraîneurs. Bien sûr, ils sont les premiers intéressés pour mettre la dernière main, mais pour ceux qui sont responsables d’un certain nombre de secteurs, comme celui de l’arbitrage par exemple, une reprise est toujours délicate.
Nous avons terminé la saison sur une note assez négative. Et nous avons pensé que la fédération allait s’y mettre, pour que cela redémarre dans les meilleures conditions.
Que ceux qui ont estimé qu’ils ont été lésés aient raison ou pas, ne nous intéresse nullement, étant donné que c’est le fond qui importe.
Alors que l’on semble s’acheminer vers un démarrage sans VAR, ces protestations, qui eurent lieu après la supercoupe, ont réveillé les vieux démons. Les accusations, les sous-entendus et autres polémiques ont repris, là où nous les avions laissés.
La VAR au plus vite
Un mauvais indice pour un coup d’envoi de la saison dans les meilleures conditions. Sans cette confiance qui régit les relations, il ne saurait y avoir d’échanges à la hauteur des ambitions des clubs et de la fédération.
Les clubs souhaitent le moins de problèmes. Ils en ont assez avec leurs finances et leurs quotidiens qu’ils s’efforcent de remplir sans trop de fracas. La fédération vise une saison où l’on pourrait parler de progrès et non de réclamations et d’accusations à n’en plus finir qui ternissent l’ambiance et font régner une méfiance dont on pourrait se passer.
C’est la raison pour laquelle il aurait fallu que la FTF redouble d’efforts pour assurer un démarrage de la compétition avec la VAR en place. Elle ne l’a pas fait. Est- elle à court de moyens financiers ou est-ce pour d’autres raisons que l’on s’est trouvé dans l’obligation d’accorder à cette question un aspect secondaire?
Cette reprise de contact n’a pas été du tout positive. En effet, à part les mouvements de protestation qui ont chahuté les rencontres entre clubs tunisiens, celles qui ont opposé des équipes tunisiennes à des adversaires étrangers ont été arrêtées. Quelles que soient les raisons, ce n’est nullement en faveur de notre football et de son prestige.Pour essayer de rattraper ce ratage, la VAR doit être mise en place le plus tôt possible pour mettre un terme aux réactions qui fusent de toutes parts.
Tout en sachant que même avec ce système, il y a eu, la saison dernière, des clubs qui ont estimé qu’ils ont été lésés.