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ST – l’art de vendre sans renoncer… : Une saison de transition

  • 7 août 19:00
  • 3 min de lecture
ST – l’art de vendre sans renoncer… : Une saison de transition

Le Stade Tunisien a jusque-là affiché une sagesse relative sur le marché des transferts en misant sur des valeurs-refuges et de bonne pioche.

La Presse — Qu’ils aient quitté le Stade Tunisien en tant qu’agent libre, ou moyennant une indemnité de transfert, les Nidhal Laifi, Ousmane Ouattara, Klousseh Agbozo, et, en amont, Berrima, Bilel Mejri, Oumarou et Haithem Jouini, n’ont pas manqué d’impacter par leur départs l’équilibre et donc les résultats de l’équipe.

Et en attendant le départ acté de Mugisha Bonheur, un transfert vers Al Masry qui rapportera gros aux Bardolais, soit un montant à hauteur d’un million de dinars, celui aussi pressenti de la pépite Khalil Ayari, talonné par Angers, Sion et Pyramids, ainsi que la transaction, semble-t-il déjà entérinée avec Ghazl El Mahalla pour le passage de Sadok Kadida, le Stade semble avoir été dépouillé de ses meilleurs joueurs, à intervalles réguliers ces dernières années.

Pour un club à vocation continentale depuis plus de deux saisons, vendre les « joyaux de la couronne » sur le marché au détriment du sportif ne permet forcément pas toujours de conserver son ambition, surtout si l’on y ajoute la volatilité du marché des transferts. En clair, rien ne garantit que les recrues attirées pour combler les départs ne remplissent les blancs de suite. 

Le ST n’est pas à blâmer cependant, loin de là et l’on ne peut donc jeter l’opprobre sur un club confronté à la réalité et astreint à serrer son budget afin d’honorer ses engagements et d’éponger les habituels déficits et les aléas budgétaires relatifs à quasiment tous les clubs de L1. 

Dans les faits aussi, avec les flux sortants de ces derniers temps et ceux en cours, le ST compte, bien entendu, baisser drastiquement sa masse salariale, puis plafonner ses salaires avec un levier : libérer les gros traitements financiers, dénicher de bonnes pioches, les Mizouni, Aifia, Farhati, Jaouadi, Khemissi, Beji et Hanchi, tout en misant en amont sur les jeunes du cru, des pépites à fort potentiel,  tels qu’Arous, Smaâli, Riahi, Nguili, Ferchichi, Gharbi et autre Dabbebi. 

Faire émerger et performer les recrues

Aujourd’hui, sans être sur un fil, le Stade garde l’équilibre grâce à la justesse de ses choix, même si le groupe de joueurs a été quelque peu « saigné ». Comme dit le dicton, « recruter c’est utile, se renforcer c’est essentiel ». Mais au Stade cependant, on préfère parler d’un groupe rafraîchi et appelé à repartir de l’avant. Faire émerger et performer les recrues. 

Faire en sorte que les « anciens », à l’instar d’Amath Ndao, Hedi Khalfa, Marouane Sahraoui, Yussuf Touré, se bonifient davantage. Bref, permettre à l’ossature dégagée de renouer avec l’ADN stadiste, celui du début de l’année passée et de celle d’avant, une réalité liée au terrain via un jeu basé sur l’équilibre, les transitions rapides et l’intensité tout en contrôle. 

Car, à cette période-là, au Stade, sans caricaturer, l’on n’a quasiment jamais cherché des joueurs costauds et véloces, mais de bons tripoteurs de ballons qui ont de la suite dans les idées…

Auteur

La Presse

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