gradient blue
gradient blue
A la une Culture

Sofia Sadok signe son retour sur la scène de Carthage après 7 ans d’absence

  • 14 août 09:04
  • 2 min de lecture
Sofia Sadok signe son retour sur la scène de Carthage après 7 ans d’absence

Dans la soirée du 13 août 2025, date de la Fête nationale de la Femme, Sofia Sadok a retrouvé la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage après sept ans d’absence, dans le cadre de la 59 édition du Festival international de Carthage (FIC).

Très attendue par le public, la chanteuse tunisienne a offert un programme varié, oscillant entre ses titres phares, des chansons du répertoire tunisien, ainsi que des hommages à Sheikh Imam et Oum Kalthoum. Un moment fort de la soirée a été marqué par son interprétation de « Ilah el Arch », empreinte d’une intensité spirituelle rare, sans oublier un clin d’œil discret mais poignant à la cause palestinienne.

La soirée a débuté sur des airs patriotiques, suivis d’un message chaleureux adressé aux Tunisiennes :

« Je suis tellement heureuse, vous m’avez beaucoup manqué… Je veux saluer la femme tunisienne en ce jour de fête », a-t-elle déclaré avant de promettre une longue soirée de partage.

Après ce moment de complicité et d’émotion avec son auditoire, Sofia Sadok a enchaîné avec ses classiques, replongeant le public dans l’univers de « Yhabel » ou « Taarafni Ana N’mout ‘Alik », déclenchant une vague de nostalgie. Ces titres ont rappelé à tous l’empreinte profonde laissée par la chanteuse dans l’histoire de la musique tunisienne.

Le malouf et le patrimoine musical national étaient également au rendez-vous, avec des titres comme « Khalli Baddelni », « Alif Ya Soltani » ou encore « Bellah Ya Hmed », témoignant de son attachement aux racines musicales du pays.

Cependant, derrière les applaudissements nourris, certains spectateurs ont exprimé une certaine déception. La voix de l’artiste, parfois fragile et en quête de stabilité, n’a pas toujours retrouvé sa puissance d’antan. Les réactions du public ont oscillé entre éloges enthousiastes et interrogations sur un retour jugé en demi-teinte, qui, malgré la chaleur des retrouvailles, n’a pas totalement recréé la magie des grandes heures de Sofia Sadok.

Auteur

La Presse

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *