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Jour de gloire pour l’ESZ : Héroïque Espérance de Zarzis !

  • 24 août 19:50
  • 3 min de lecture
Jour de gloire pour l’ESZ : Héroïque Espérance de Zarzis !

En conquérant, le Onze de Boujelbène se paie le scalp du CA à Radès, fait le plein en trois matchs et trône sur la Ligue 1.

La Presse —L’entraîneur Anis Boujelbène n’a pu contenir ni cacher une véritable et immense joie après avoir eu raison et muselé les «Rouge et Blanc» de celui qu’il se réjouit d’appeler le «maître Faouzi Benzarti». L’art qu’il a mis pour réussir cet exploit n’est pas et ne peut pas passer inaperçu.

En deux phrases, avec un système de jeu net et sans bavure et des joueurs qui ont mis leur état d’esprit au premier plan de leurs qualités, Anis Boujelbène a fait plier son prestigieux adversaire. Après une première mi-temps où il avait bien décortiqué son jeu et son plan de jeu, décelant les principaux points faibles de leur dispositif, il est passé la vitesse supérieure après la pause avec une meilleure transition défense-attaque et des contres plus rapides et plus tranchants.

Comme à la parade

Son système de jeu en 3-5 -2 repose sur une condition majeure pour porter ses fruits : marquer le premier pour obliger l’adversaire à courir derrière l’égalisation, presser haut, jouer en déséquilibre et offrir plus d’espaces dans le dos des Clubistes. Et son plan a fonctionné contre le CA.

Faouzi Benzarti qui avait recommandé de garder un œil vigilant sur le buteur de l’ESZ, Noomen Rahmani, avait remarqué trop tard un deuxième attaquant de pointe, non moins dangereux, que l’entraîneur Anis Boujelbène avait sorti de son «tiroir». L’attaquant nigérien Stanley Ogoh, assez robuste, explosif et fort remuant comme deuxième pointe pour épauler Rahmani, a montré un vrai flair du but en profitant à la perfection de la sortie hasardeuse du portier cubiste Ghaïth Yeferni, lui piquant le ballon sous le regard impuissant de Ali Youssef et envoyant le cuir dans les filets désertés (59‘).

Le moment idéal pour Anis Boujelbène pour passer à la deuxième partie de son plan : tuer le match  par un deuxième but. L’erreur à ne pas commettre était de ne pas se contenter de cette avance, mais de la conforter. Il fait sortir Jassem Belkilani (défenseur), Moatez Chouchen (milieu défensif) et l’auteur du but Stanley Ogoh pour le ménager et fait entrer deux milieux offensifs physiquement frais (Khalil Kassab et Amir Tajouri) et un attaquant de pointe, Innocent Nshuti.

Un coaching des plus réussis avec un jeu plus direct et plus agressif et un deuxième but du break inscrit par le joueur entrant, Innocent Nshuti (80‘), qui a planté le clou définitif dans une défense cubiste à la dérive.

Par ce second but, Anis Boujelbène a signé une victoire bien méritée que même le but de Kinzumb dans les arrêts de jeu (90+5) ne pouvait pas entacher ni contester. Il a marqué aussi sa supériorité tactique sur son «maître» Faouzi Benzarti dans l’attente du 2e round et le match retour à Zarzis.

Avec une bonne ossature solide, malgré une formation globalement dépourvue de talents individuels de renommée, et avec un système de jeu qui est bâti non pas pour ne pas perdre mais pour gagner, Anis Boujelbène a droit à tous les éloges pour cette entame de saison magnifique et a raison d’être aux anges.  

Auteur

La Presse

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