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Fertilité : où se situe la Tunisie par rapport au reste du monde ?

  • 28 août 11:37
  • 2 min de lecture
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Fertilité : où se situe la Tunisie par rapport au reste du monde ?

Selon les dernières statistiques de Statista, basées sur les données de la Banque Mondiale, il existe des disparités marquées dans les taux de fécondité à travers le monde. Tandis que certaines nations d’Afrique subsaharienne affichent un taux supérieur à quatre enfants par femme, la plupart des pays développés peinent à dépasser le seuil de deux enfants, restant bien en deçà du taux de remplacement démographique de 2,1 enfants par femme.

Disparités géographiques

L’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie de l’Est se distinguent par les taux de natalité les plus bas. Dans certains cas, comme en Corée du Sud, le taux de fécondité est tombé en dessous d’un enfant par femme, ce qui illustre une transition démographique avancée et soulève des préoccupations quant à l’accélération du vieillissement de la population.

À l’inverse, l’Afrique demeure le continent avec les taux de fécondité les plus élevés. Des pays comme le Niger, le Tchad et la République Démocratique du Congo enregistrent encore des taux supérieurs à quatre enfants par femme, ce qui reflète des réalités socio-économiques différentes et des systèmes éducatifs et de santé en pleine évolution.

La Tunisie loin de la moyenne africaine

La Tunisie se positionne dans la catégorie des pays avec un taux de fécondité variant entre 1,0 et 1,9 enfant par femme. Ce niveau, proche de celui de l’Europe et de l’Amérique du Nord, la place loin de la moyenne élevée du continent africain.

Ce déclin est attribué à plusieurs facteurs, notamment l’amélioration de l’accès à l’éducation, en particulier pour les femmes, l’utilisation accrue des méthodes de planification familiale et l’urbanisation croissante.

Bien que ces indicateurs témoignent d’une modernisation sociale, ils posent également des défis démographiques et économiques majeurs, tels que le vieillissement de la population, la pression sur les systèmes de retraite, et la nécessité de mettre en place des politiques publiques qui soutiennent la jeunesse tout en se préparant à un potentiel déficit démographique futur.

Auteur

La Presse

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