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Sport

L’ESZ n’enchaine pas avec une 4e victoire : Des regrets tout de même…

  • 1 septembre 20:20
  • 3 min de lecture
L’ESZ n’enchaine pas avec une 4e victoire : Des regrets tout de même…

Un coup d’arrêt qui ne tombe pas à point nommé pour une ESZ bien lancée dans le bain d’une saison où elle a les moyens de s’imposer comme sérieux prétendant pour le podium. Le bilan reste honorable après quatre journées.  

La Presse — L’entraîneur Anis Boujelbène avait eu raison avant le derby contre l’USBG d’appeler les fans des Sang et Or de Zarzis à «ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et à ne pas crier victoire avant terme». Le nul qui a sanctionné le débat entre les deux équipes voisines lui a donné raison.

L’ESZ a failli même être surclassée en seconde période par les hommes de Nidhal Khiari.

En réalité,  Anis Boujelbène n’a pas eu l’audace de jouer  l’attaque dès le coup d’envoi pour emballer la partie et chercher les trois points d’entrée. Il a préféré être prudent et ne pas prendre trop de risques.  Pourtant, il a une belle formule d’attaquants capables de faire sauter les verrous défensifs les plus performants. Noemen Rahmani,  Innocent Nshuti et Stanley Ogoh, un trio dont rêvent pas mal d’équipes qui prônent le football offensif.

En laissant Noemen Rahmani sur le banc, préférant commencer par Stanley Ogoh et Innocent Nshuti, les deux pointes qui avaient fait basculer le match en sa faveur contre le CA, Boujelbène a joué une très mauvaise carte. Certes, Stanley Ogoh avait ouvert la marque dès la 11e minute et avait failli doubler la mise à la 17e, mais le retour très rapide dans le match de l’USBG avec l’égalisation de Hadj Khlifa  avait donné à la partie une autre tournure.

Sans un arrêt miraculeux de Seïfedfine Charfi, les «Jaune et Noir» de Ben Guerdane auraient pu prendre l’avantage six minutes après la pause. Anis Boujelbène avait voulu rectifier en deuxième mi-temps avec l’entrée de Khalil Kassab, Amir Tajouri et Noemen Rahmani, mais sans pouvoir reprendre le contrôle des opérations et assurer une mainmise  sur le périmètre de vérité de l’USBG qui s’est bien remis en selle et avait bien quadrillé le terrain.

Ce match nul à domicile contre une équipe adverse bien organisée a montré que le système 3 – 5 – 2 à vocation défensive et basé sur le jeu en contres et les transitions rapides n’est pas toujours efficace devant des équipes bien recroquevillées derrière. 

Les deux points perdus par Anis Boujelbène et ses protégés qui les ont privés de prendre le large à la tête du classement avec quatre succès en autant de matches (ce qui aurait été l’exploit parfait) montrent bien qu’on ne peut pas s’appuyer sur un seul système de jeu pour gagner à tous les coups.

Et qu’un entraîneur doit avoir une variété de plans de jeu et plus d’une corde dans son arc, pour s’imposer face à des adversaires, grosses cylindrées comme petites écuries. L’ESZ a fait un bon démarrage de la saison, avec 10 points en 4 matches, même si le plein de victoires était dans cordes.

Auteur

La Presse

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