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Economie

Kiosque international

  • 23 septembre 18:00
  • 5 min de lecture
Kiosque international

PAYS DE L’OCDE
Hausse des recettes fiscales    

La Presse — L’année 2024 a été marquée par une augmentation des recettes fiscales dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) à la faveur de réformes destinées à répondre à la hausse des besoins de dépenses, selon un nouveau rapport de l’organisation.

« En 2024, face à la hausse des dépenses de santé et au vieillissement démographique, de nombreux gouvernements ont relevé les taux des cotisations de sécurité sociale », ressort-il de l’édition 2025 de ce rapport sur les « Réformes des politiques fiscales » dans la zone Ocde et certains pays partenaires.

Le document précise que cette évolution s’inscrit dans « une tendance plus large visant à accroître les recettes publiques afin de renforcer la viabilité à long terme des systèmes de protection sociale».

Le rapport qui analyæures visant notamment à financer les dépenses actuelles et futures liées au vieillissement de la population.

Il fait état d’une autre tendance ayant également émergé en 2024 : l’instauration ou le renforcement de dispositifs d’allègements de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (Iroo) visant à soutenir l’emploi, en particulier au sein de certains groupes démographiques ou secteurs.

Ces initiatives ont pour objectif d’atténuer certains effets du vieillissement de la population, explique le rapport qui confirme la poursuite d’une tendance observée pour la première fois en 2023, à savoir l’abandon progressif des mesures d’allègement fiscal de vaste portée introduites durant la pandémie de Covid-19 et la période d’inflation qui a suivi.

« Ces dispositifs ont laissé place à des hausses de taux et des aides fiscales plus ciblées sur les principales composantes du système fiscal».

En présentation du rapport, le Secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann, a souligné que la politique fiscale « a joué un rôle de stabilisateur en protégeant les ménages et en soutenant la demande, à la suite des récents chocs », se félicitant de voir les gouvernements engager désormais des réformes fiscales visant à rétablir l’équilibre des finances publiques, «une évolution positive afin de garantir la stabilité budgétaire, anticiper les défis à venir et faire face aux transformations structurelles à long terme ».

Dans la continuité d’une autre tendance amorcée en 2023, de nombreux pays, relève le rapport, ont poursuivi, en 2024, le retrait progressif des baisses temporaires des taux de TVA et des mesures de réduction de la base d’imposition, alors que les tensions inflationnistes s’estompaient. Parallèlement, certains gouvernements ont choisi de relever leur taux normal de TVA.

L’analyse souligne, par ailleurs, un recours accru à des instruments de politique fiscale par les États pour accompagner la transition vers une économie bas carbone en 2024. Plusieurs pays ont associé la tarification du carbone à des incitations fiscales ciblées, telles que des taux réduits de TVA sur les panneaux solaires ou les pompes à chaleur, des allègements de l’impôt sur l’Irpp en faveur des mobilités durables et des avantages fiscaux accordés au titre de l’impôt sur les sociétés en vue de soutenir des investissements propres, détaille le document.

COMMERCE MONDIAL  
Le Maroc parmi les fondateurs du « Future of Investment and Trade Partnership »

Quatorze pays, dont le Maroc, ont officialisé la création du « Future of Investment and Trade Partnership » lors d’une réunion ministérielle virtuelle. Cette initiative vise à consolider le rôle des petites et moyennes économies dans le système commercial mondial. Pour le Royaume, il s’agit d’un levier stratégique pour mettre en avant sa position de hub régional et renforcer son influence dans les débats multilatéraux.

En effet, cette initiative regroupe les Émirats arabes unis, Brunei, le Costa Rica, l’Islande, le Liechtenstein, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Panama, le Chili, le Rwanda, Singapour, la Suisse et l’Uruguay. L’événement s’est déroulé en présence de la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala.

Ce partenariat vise à renforcer le système commercial «fondé sur des règles» et à créer une plateforme souple où les membres peuvent coopérer autour de thèmes tels que la résilience des chaînes d’approvisionnement, la facilitation des investissements, la réduction des barrières non tarifaires et l’intégration des technologies émergentes. 

En outre, les objectifs assignés portent sur cinq volets principaux. Ils visent à offrir une influence collective aux pays membres dans les débats commerciaux internationaux et à lancer des initiatives thématiques pour répondre aux défis émergents du commerce mondial.

Il s’agit également d’instaurer un espace de dialogue informel entre économies ouvertes afin d’aborder les enjeux liés aux échanges et aux investissements, de bâtir de nouvelles alliances face aux incertitudes pesant sur la politique commerciale mondiale.

Auteur

La Presse

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