CAB— Pas de candidats aux élections : Le vide !
C’était un scénario attendu pour la famille cabiste. Samir Yaâcoub ne change pas d’avis.
La Presse — Reportée une première fois pour vice de forme et de fond, l’assemblée générale élective devait se tenir lundi dernier pour élire le nouveau président du CAB. Seulement à défaut de candidats, les travaux de ladite assemblée n’ont pu avoir lieu comme il est d’usage. Aucune liste n’est parvenue à l’administration du club pour succéder à Samir Yaâcoub.
Tous les présents étaient déçus de constater, impuissants, que le club de la Capitale du Nord entre dans un vide durant des jours, voire des semaines. Pourtant, les supporters «jaune et noir» ont espéré, jusqu’à la dernière minute, voir le président du comité provisoire revenir sur sa décision. Seulement, Samir Yaâcoub persiste et signe! Calme et serein, il ne s’est pas laissé convaincre ni par le Comité des sages (qui a brillé par son absence à cette occasion), ni par les autorités régionales pour un éventuel nouveau mandat.
Le président sortant est « lassé», dit- il, par les problèmes rencontrés lors des 3 ans et demi passés à la tête du CAB. « Je sens que j’ai pris 20 ans de plus au cours de mon mandat. Maintenant, j’ai besoin de me consacrer à ma petite famille, à mes parents, à mon travail…», explique-t-il, en substance, ce refus de rempiler un nouveau bail avec le CAB.
Les dettes épongées
Fier d’avoir assaini le dossier financier, il affirme demeurer un supporter cabiste fidèle, toujours là à prêter main forte et à apporter, si besoin est, son aide matérielle à tout moment. Maintenant, il faudra faire en sorte de combler rapidement ce vide. Il aidera dans l’immédiat à trouver, avec le Comité des sages, une solution au problème.
Certes, Samir Yaâcoub a souffert, sur le plan moral, de l’attitude de certains de ses détracteurs qu’il ne cite jamais. Mais quand il avait pris les rênes du club, il devait savoir que ce ne sera pas une responsabilité sans embûches… En somme, on dira à nouveau que cette sortie en pleine compétition est une erreur monumentale. Diriger c’est prévoir…