Festival Lumière de Lyon : Une édition qui fera date !
Le coup d’envoi de la 17e édition du Festival Lumière qui se tient jusqu’au 19 octobre a été donné samedi 11 octobre à la halle Tony Garnier.
Pas moins de 5.000 convives, cinéphiles, femmes et hommes et, pour beaucoup, des habitués du festival ont fait le déplacement pour assister à la très attendue cérémonie d’ouverture de cet événement artistique de renommée internationale.
Le directeur du festival, Thierry Frémaux, également délégué général du Festival de Cannes, prend la parole et souhaite la bienvenue aux invités de marque : Sean Penn tout d’abord, éternel rebelle d’Hollywood à l’allure de rock star et artiste engagé.
Mais aussi Scott Cooper et Jeremy Allen White, respectivement réalisateur et acteur principal d’un biopic intitulé « Springsteen : Deliver me from nowhere » et qui sortira en salles le 22 octobre.
Sans oublier le cinéaste grec Costa Gavras, les humoristes Frank Dubosc, Kad Merad et Manu Payet, la star taiwanaise Shu Qi, ainsi que les actrices française et italienne Dominique Blanc et Valeria Golino… Michael Mann, John Woo, Nathalie Portman et Tarek Saleh devraient, quant à eux, rejoindre les festivités dans les prochains jours.
Défendre la paix à tout prix
L’actrice Irène Jacob, également présidente de l’Institut Lumière depuis 2021, prendra ensuite la parole pour rappeler avec énergie et véhémence le devoir des artistes de tous bords, de toute confession de défendre la paix.
L’art est synonyme de paix et il convient aux professionnels du cinéma de dénoncer la violence qui gagne le monde.
« Le cinéma est né à Lyon », qu’on se le dise !
Thierry Frémaux a sympathiquement rappelé aux convives que le cinéma était bel et bien né à Lyon et non à New-York. N’en déplaise à certains, ce sont les frères Lumière qui ont inventé le cinématographe et non Thomas Edison. Rappelant que les deux frères inventeurs portaient ce nom, car leur lointain ancêtre avait pour métier d’allumer les réverbères des rues.
Depuis lors, ce nom prémonitoire passé à la postérité est resté celui de leur famille. Auguste et Louis sont d’une certaine manière des Prométhée modernes.
Parmi les moments forts de la soirée, citons la projection d’un film de présentation d’une durée de 10 minutes retraçant l‘histoire du cinéma : le passage du cinéma muet au parlant, du noir et blanc aux couleurs, des effets spéciaux aux films d’animation… Charlie Chaplin, Max Linder, Al Johnson le chanteur de Jazz, Orson Welles et son « Citizen Kane », l’expressionnisme allemand, « Les 400 coups » de François Truffaut et la nouvelle vague, le néo-réalisme italien, « La mort aux trousses » d’Alfred Hitchcock, le cinéma de Pedro Almodovar, « Le parrain », « Taxi Driver », « Quand Harry rencontre Sally »… des salves d’applaudissements suivent deux séquences qui ont profondément ému le public : Claudia Cardinale dans « Il était une fois dans l’ouest » de Sergio Leone et Robert Redford dans « Jeremiah Johnson » de Sydney Pollack. Ces deux artistes ont rejoint le firmament il y a quelques semaines de cela.
La soirée s’achèvera avec le traditionnel hommage aux bénévoles et techniciens du festival, accompagnés d’une fanfare et faisant le tour de la salle. Leur défilé sera suivi de la projection du film « Vol au-dessus d’un nid de coucou » de Milos Forman. La fête ne fait que commencer et elle se poursuivra jusqu’au 19 octobre. Vive le cinéma !
