CAB – comité provisoire : Prolonger le bail ?
La Presse — Il est sûr que Mohamed Larbi est un homme qui a pris un risque en acceptant d’assumer cette responsabilité de présider le comité directeur provisoire.
Et rien que pour cela il est à respecter.
Seulement ce risque est mesuré, calculé et c’est légitime! Mais pour le CAB, ce n’est rien qu’une « aspirine » qui apaise momentanément une douleur.
Deux mois, dans la conjoncture actuelle, est une période transitoire qui n’arrange pas les intérêts du CAB pour des raisons très simples.
Habitudes bousculées
La première d’entre elles a trait à la gestion des affaires! Il n’est pas évident du tout d’espérer voir un candidat à la présidence du club se manifester dans un laps de temps très court, les dossiers qui sont sur la table étant très lourds et nécessitent de la réflexion et de l’énergie à débaucher, à commencer par celui des échéances de paiement des dettes.
Ensuite, au cas où on trouverait un « repreneur », les habitudes au sein du club ont de fortes chances d’être bousculées et le risque d’instabilité est grand. Un groupe perturbé, qui ne travaille pas dans des conditions sereines, ne peut pas s’épanouir et encore moins donner des résultats probants. Cette situation exige du président du comité provisoire de faire un effort supplémentaire comme l’ont fait, dans un passé récent, ses prédécesseurs Amir Jaziri et Sami Belkahia (étaient dans le même contexte) et tout est à leur honneur.
Partir en cours de route ne fera que compliquer davantage les choses…
Le CAB a donc besoin de continuité et de voir clair. Changer de direction et reprendre de zéro en permanence déboussolent les joueurs.
Pour l’heure, il faut se concentrer sur le match de mercredi prochain contre le ST…