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Sport

Coupe de la CAF – le ST perd encore mais garde l’espoir : Vivement la manche retour !

  • 20 octobre 19:00
  • 3 min de lecture
Coupe de la CAF  – le ST perd encore mais garde l’espoir : Vivement la manche retour !

La défaite face à l’OC Safi ne reflète pas la performance globale du Stade Tunisien lors de cette manche aller. Il va falloir employer les grands moyens au retour pour passer en phase de groupes. 

La Presse — Au stade de la Marche Verte, les Bardolais ont donc subi la loi des Marocains de l’Olympique Club de Safi pour le compte du second tour aller de la Coupe de la Confédération. Et avec un handicap de deux buts à remonter, le ST devra y mettre les ingrédients pour renverser la vapeur au retour à Radès, samedi prochain.

Au stade El Massira El Khadra, le score final n’a pas reflété la physionomie du match, tant les Stadistes ont maîtrisé, joué d’égal à égal, alors que les locaux s’en sont remis à un coup du sort pour débloquer le score. Triste héros du match, l’arbitre égyptien Mahmoud El Banna a accordé un penalty litigieux pour ne pas dire inexistant à l’OC Safi, alors que la main du capitaine Marouen Sahraoui était parfaitement alignée à son corps.

Le penalty transformé par Sofian El Moudane a ainsi libéré les Marocains alors que le Stade engrangeait depuis plus de dix minutes ses temps forts. Et à force d’avancer d’un cran et de bousculer l’OC Safi, le Stade s’est exposé vers la fin, piégé par Moussa Koné suite à une infiltration qui laissa Farhati et Sghaier sur le carreau. Au Maroc, en dépit du score qui a sanctionné les débats, le Stade  a proposé de belles séquences et un caractère bien trempé.

Il ne manquait qu’un brin de réussite et de lucidité pour venir à bout des Marocains, mais Hedi Khalfa, Amine Allah Haboubi et Khemissi ne sont pas à blâmer, car ils se sont tout simplement heurté à cette incertitude du football qui le rend si populaire. Un ballon qui effleure le montant, un autre qui rase le poteau et un heading qui aurait pu connaître un meilleur sort.

Le Stade s’est montré audacieux et même martial par moments, même si un flottement défensif séquentiel a eu raison des espoirs bardolais. Il faut dire que, face à des joueurs ultra-réalistes, le Stade était approximatif. En clair, quand on joue face aux Ngoma, Rahmouni, Timoumi et autre Karmoun, il faut à la fois museler et imposer un marquage de zone pour minimiser leurs incursions fatales en fin de compte. 

L’absence de Smâali d’entrée

Un mot pour finir concernant la formation type lancée d’entrée. Si Chokri Khatoui a aligné les meilleurs en défense avec la paire Sahraoui-Sghaier dans l’axe, aux côtés de Saihi et Khalfa sur les flancs, au milieu, il a eu recours aux deux pistons, Mahamat Thiam et Boubacar Junior Camara, alors que le profil de Rayan Smâali collait mieux  à cet impératif de conserver et d’écarter tantôt le jeu face à un adversaire avide de conservation du cuir.

Cependant, ce rôle dévolu à Wael Ouerghemmi n’a pas totalement déteint sur la manœuvre stadiste et sur les amorces offensives, alors qu’en attaque pourtant, le trident d’avants, composé des Amine Khemissi, Youssef Saafi et Amado Ndiaye, avait plus d’un atout à jouer grâce à leur mobilité constante et leur vivacité. Le Stade est finalement tombé au Maroc mais il reste une manche retour pour inverser la tendance et changer la donne. 

Auteur

La Presse