L’équipe nationale affronte les «Auriverde » le 18 Novembre à Lille : Le Brésil et après ?
La Presse — Ce sera le Brésil. Le grand Brésil, car il ne faudrait jamais oublier qu’une nation qui a donné des mythes, des éléments inoubliables qui ont marqué le football international, peut perdre pied. Elle trébuche, plie, mais ne rompt pas. Et lorsque les qualités innées des joueurs brésiliens s’allient au métier d’un entraîneur qui a roulé sa bosse partout, qui a remporté des trophées à n’en plus finir, c’est une occasion de disputer une rencontre qui a été voulue des deux côtés.
En effet, à l’avantage du sélectionneur tunisien, son choix et sa disposition de se mesurer à un…. favori, parce qu’en fin de compte, l’équipe brésilienne compte dans ses rangs de nombreux éléments qui attendent ce Mondial pour aller voir ailleurs. Il y aura assurément des révélations et des surprises. Ancelotti a été clair et dans une déclaration spontanée : «Je souhaite que mes joueurs se souviennent avec quelle combativité et quel esprit de corps les Tunisiens se sont qualifiés».
Le stade Maurois vibrera sans doute au rythme de la samba brésilienne, mais aussi aux effets de ce bonheur qui a fait chavirer les fans tunisiens et qui s’est emparé de toute cette équipe en reconstruction mais qui a vite retrouvé ses appuis et ses repères.
Un choix qualitatif
En fin de compte, nous avions souhaité un adversaire de cette pointure. Il fallait avoir une idée des moyens réels de cette formation qui a été d’un esprit de corps remarquable. Histoire de confirmer la solidité de la défense par exemple.
Question de mettre un terme à ce doute que l’on cherche à introduire parmi les joueurs en prétendant que les adversaires étaient à la portée. On oublie que Dahman, le gardien de but tunisien, a carrément effacé des buts tout faits.
Le seul moyen d’atteindre cet objectif, important au niveau psychologique, est bien de se retrouver en face d’un adversaire crédible. Il y aura effectivement une toute autre résistance, une manière de jouer qui charme par ce mélange de spontanéité et de rigueur technique.
Nous aurons, bien entendu, le temps de revenir sur cet événement que l’on attendra avec impatience et dont nous avons besoin. La nouvelle génération mérite ce saut et ce choix qualitatif.
L’équipe de Tunisie se doit d’aller à la recherche d’adversaires crédibles capables de nous tirer vers le haut et non de comparses.
Voilà pourquoi le Brésil est un bon choix. Le résultat est secondaire, dans une période de préparation où n’est pris en compte que le comportement collectif et individuel de l’équipe.