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Culture

« Kharbga City » : L’évasion juvénile de « Dream City »

  • 21 octobre 18:30
  • 2 min de lecture
« Kharbga City » : L’évasion juvénile de « Dream City »

Dream City a pris fin. Et au cœur de cette 10e édition, la Médina de Tunis a résonné du rire et de la curiosité des plus jeunes. Depuis le  3 et jusqu’au 19 octobre passé, le programme « Kharbga City » a ouvert une parenthèse ludique et éducative, dédiée aux enfants et adolescents, mêlant ateliers, spectacles et découvertes dans un esprit d’éveil artistique et de partage citoyen.

La Presse — Pensé comme une plateforme d’apprentissage par la création, Kharbga City a transformé les ruelles et les espaces patrimoniaux de la médina en un vaste terrain d’aventure culturelle. Destiné aux 6–17 ans, ce programme a multiplié les ateliers gratuits — poterie, maroquinerie, textile, fresques écologiques — mais aussi les visites guidées, les projections et les rencontres avec des artistes venus de Tunisie et d’ailleurs.

Plus qu’un simple espace de loisirs, Kharbga City s’est affirmé comme un laboratoire d’imagination, où chaque enfant devenait explorateur, créateur, bâtisseur d’un monde possible.

L’atelier de maroquinerie animé par l’artisan Mohamed Abidi, la fresque écologique menée avec l’association Tacir, ou encore la visite du Parc du Belvédère organisée par l’Association des Amis du Belvédère, ont donné aux jeunes une approche vivante de la culture, de l’environnement et du patrimoine.

Ancrée dans la philosophie de Dream City, cette initiative prolonge la vision du festival : faire de la ville un espace d’art et de dialogue social, où la culture s’adresse à tous, sans hiérarchie d’âge ni de statut. Dans la Médina, chaque pas devient découverte, chaque regard rencontre.

Cette 10e édition du festival, qui s’est achevée le 19 octobre 2025, a réuni 56 œuvres issues de 22 pays, réparties sur 31 sites emblématiques de Tunis et de ses alentours. Sous le signe de la solidarité absolue avec le peuple palestinien, Dream City 2025 a rappelé que l’art demeure un acte de résistance et un langage universel, capable d’éveiller les consciences dès le plus jeune âge.

Auteur

La Presse