Consécration de l’état social : Kaïs Saïed persiste et signe
Désormais, la consécration du rôle social de l’Etat est inscrite comme un point permanent à l’ordre du jour du Président de la République. Et à chacune de ses apparitions médiatiques, il rappelle que la réussite du processus du 25 juillet dépend du plein exercice par les Tunisiens de leur droit absolu à la dignité par le travail décent. Et aussi en voyant les criminels recevoir les sanctions qu’ils méritent.
La Presse — On ne se lassera, jamais, au palais de Carthage de sensibiliser les ministres, les hauts responsables de l’Etat et aussi les citoyens lambda dont, malheureusement, une petite minorité continue à se ressourcer auprès de Facebook, sur l’irrévocabilité de l’approche prônée et appliquée quotidiennement sous le suivi du Chef de l’Etat, relative à la consécration de l’Etat social.
L’Etat où les citoyens, toutes catégories sociales et professionnelles confondues, ont le droit absolu d’accéder à un emploi décent, de bénéficier d’un cadre de vie agréable et de voir leurs enfants accéder eux aussi à un enseignement digne des ambitions exprimées hautement par le peuple et écoutées attentivement par le Président Kaïs Saïed.
L’objectif principal est de répondre aussi rapidement que possible aux revendications légitimes exprimées librement et sereinement tant par les structures représentatives (ARP, Cnrd), les organisations et associations de la société civile ou par les Tunisiens eux-mêmes dans une ambiance empreinte de calme et de responsabilité.
Et que les renégats poursuivent leur mobilisation en vue de faire tout ce qu’ils peuvent afin de semer le doute parmi la population ou, pour dire vrai, parmi les quelques citoyens qui leur accordent, encore, un tant soit peu d’intérêt ou que certains médias étrangers se mobilisent eux également pour répandre de fausses informations sur ce qui se passe en Tunisie à l’instar de la chaîne France 24 qui a consacré lundi 27 octobre un débat sur ce qu’elle a appelé la suspension des activités des associations alors qu’il s’agit en réalité du gel pour un mois par le secrétariat général du gouvernement des activités d’une association qui n’a pas déposé ses comptes dans les délais réglementaires, un gel qui sera levé au cas où ladite association appliquerait la loi en vigueur, il demeure significatif, à plus d’un égard, que l’action présidentielle continue sur sa lancée et que les Tunisiens attendent, tous les jours, ses apparitions médiatiques pour s’informer sur ce que l’avenir leur cache et pour s’assurer que le train du développement est toujours en marche, même si, parfois, il semble donner l’impression qu’il coince du fait de la nonchalance de certains responsables qui n’arrivent pas encore ou qui ne veulent pas suivre le rythme et ou aussi — ayons le courage et l’audace de le dire — cherchent à saboter le processus salvateur du 25 juillet. Considérant qu’il est encore possible de revenir en arrière, et de revivre les catastrophes de «la décennie de braise».
En recevant, lundi 27 octobre 2025, aussi bien la Cheffe du gouvernement Mme Sarra Zaâfrani Zenzri que M. Issam Lahmar ministre des Affaires sociales, le Chef de l’Etat leur a parlé le langage de la vérité, du courage et de l’engagement ininterrompu à assumer pleinement les responsabilités qui leur reviennent et à concrétiser les promesses prises par l’Etat en vue de donner l’impulsion nécessaire à la réussite du plan national de développement et de progrès.
D’abord, le langage de la vérité en reconnaissant que la loi sur l’abrogation de la sous-traitance n’est pas encore appliquée dans la totalité des entreprises relevant de la fonction publique et du secteur public. Et en appelant à ce que ceux qui bloquent toujours l’accès de plusieurs milliers de Tunisiens à la dignité soient sanctionnés par la justice et n’échappent pas à la loi.
Ensuite, le langage du courage en exhortant le ministre des Affaires sociales à concevoir et à appliquer les solutions les plus audacieuses en vue de résoudre la crise opposant la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) à ses milliers d’affiliés et aux centaines de prestataires de services avec lesquels elle est liée par des conventions qu’elle ne respecte plus depuis quelques mois. Et les solutions, n’en déplaise aux éternels professionnels du mensonge, existent, à condition que la volonté et l’imagination prévalent.
Enfin, l’engagement pour le département des Affaires sociales et pour la présidence du gouvernement d’assumer pleinement les responsabilités dont ils ont la charge. Et pas uniquement en attendant qu’une crise éclate pour intervenir comme par exemple la décision du syndicat des pharmaciens de ne plus renouveler le contrat avec la Cnam ou également les cas d’étouffement constatés dans les lycées de Gabès pour que La Kasbah attende la constitution par le Chef de l’Etat d’une commission d’enquête et de son envoi sur place pour être édifié sur les tenants et les aboutissants de cette affaire.