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Diplomatie : La Tunisie réaffirme sa voix au sein des instances régionales et internationales

  • 30 octobre 17:40
  • 4 min de lecture
Diplomatie : La Tunisie réaffirme sa voix au sein des instances régionales et internationales

La Tunisie nouvelle ne cesse de confirmer son ouverture sur le monde extérieur aussi bien au niveau des relations bilatérales qu’à celui des relations multilatérales, sans oublier sa contribution à l’aura des grandes instances régionales et internationales, dont notamment l’Organisation des Nations unies (ONU) et l’Union africaine (UA).

La Presse — En effet, contrairement à à ce que veulent propager certaines mauvaises langues, le Président de la République a toujours tenu au respect de l’indépendance de la décision du pays et de sa souveraineté nationale tout en maintenant des relations de coopération positive avec les pays frères et amis sans accepter les tentatives d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Tunisie.

C’est dans cet esprit et dans le cadre des orientations générales que, sur instructions du Président Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, est en train d’avoir une activité débordante en tenant des rencontres avec les hauts dirigeants des autres pays et avec les premiers responsables des grandes organisations à travers le monde.

Muni de son bâton de pèlerin, comme on dit, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, se révèle, depuis plusieurs mois, comme étant le meilleur ambassadeur du pays et le véritable représentant du Chef de l’Etat lors des grandes manifestations régionales et internationales.  

Dernière activité en date est celle qu’il a eue, la semaine dernière en présidant la délégation tunisienne chargée de présenter et de discuter à Banjul, capitale de la Gambie, le rapport national relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples au Protocole africain aux droits de la Femme en Afrique, et ce, lors de la 85e session de la Commission africaine tenue en la matière.

Après avoir indiqué que la participation tunisienne constitue la meilleure preuve de son attachement sans faille aux principes universels des droits de l’homme et son engagement visant le renforcement accru “des fondements de la paix et de la sécurité au sein du continent africain”, le ministre des Affaires étrangères a renouvelé la nécessité de respecter la souveraineté des Etats, l’indépendance des décisions de chaque pays et des choix de leurs peuples, tout en réaffirmant le souci du pays, depuis le processus du 25 juillet 2021, de consolider les bases de la démocratie, de l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la transparence et la garantie des droits et des libertés de tous le citoyens sans discrimination.

Evoquant la situation dans les territoires palestiniens, le ministre a réitéré la considération de la cause palestinienne comme étant centrale pour la Tunisie et son Président ainsi que la position constante en faveur de la lutte du peuple palestinien et de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance à l’intérieur de son Etat pleinement souverain avec pour capitale Al Qods.

Il convient de mentionner, aussi, que le ministre tunisien des Affaires étrangères s’est récemment concentré sur la promotion de la coopération bilatérale et multilatérale, notamment lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies grâce à des rencontres bilatérales, des participations à des sommets régionaux comme le Comesa, et des déplacements pour s’adresser à la communauté tunisienne à l’étranger, comme au Kenya. Il a également réitéré les positions de la Tunisie sur des sujets tels que la coopération Sud-Sud

C’est dire que la Tunisie, conduite par le Président Kaïs Saïed, tient à avoir des relations de partenariat positif et constructif avec les pays voisins de la région, les pays arabes et islamiques, les pays du continent africain, les pays du Bassin méditerranéen aussi bien d’Europe que d’Asie sans oublier la volonté de brasser encore plus large avec des rapports fructueux avec des pays tels que la Chine, l’Iran, la Russie et ceux d’Amérique Latine.

Le principe qui reste immuable dans toutes ces relations internationales demeure celui du respect réciproque de la souveraineté et l’option du “gagnant/gagnant” où le respect des intérêts mutuels reste une constante pour tous.

En définitive, avec l’approche chère au Président de la République consistant à diversifier les relations de coopération, la diplomatie suit les directives et se trouve, désormais, dans une dynamique de mouvement perpétuel.

Auteur

La Presse