L’ARP et le CNRD examinent en commun le budget 2026 : L’urgence d’un plan médiatique commun
Entre les approches sociales du Président de la République, l’action que mène le gouvernement en vue de consacrer, dans la vie de tous les jours, la dimension sociale de l’Etat et le rendement médiatique de certains membres de l’ARP et du Cnrd, il existe un grand effort à fournir en matière de médiatisation des projets de développement mis en œuvre sous le suivi quotidien du Chef de l’Etat
Heureusement, les Tunisiens sont au courant de ce que leur Président leur prépare en homme qui respecte scrupuleusement ses promesses et devance aussi leurs attentes avant qu’ils ne les expriment.
La Presse — Que faut-il faire ou comment faut-il réagir quand un député n’hésite pas à asséner une petite phrase assassine et affirme le plus normalement du monde sans en prévoir les conséquences qu’ «une loi de finances qui n’ouvre pas les portes de l’emploi est une loi vouée à l’échec sur le plan social et un budget qui n’inscrit pas l’emploi parmi ses priorités est un budget handicapé (aarej en langue arabe».
On se pose la question et on attend la réponse du même député pour savoir s’il parle au nom de son bloc parlementaire ou s’il exprime une position personnelle sur ce que le Président de la République Kaïs Saïed appelle quotidiennement l’Etat social. Ce qui revient à dire que l’Etat a pour objectif principal de doter le citoyen tunisien du droit à la dignité via l’accession à un emploi décent et un cadre de vie agréable dans lequel il respire, à pleins poumons, l’air de la liberté pour la consécration de laquelle des milliers de patriotes ont donné leur vie et ont consenti les sacrifices les plus chers.
A l’occasion ou en marge de la réunion conjointe des commissions des finances et du budget relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (Cnrd) consacrée à l’examen de l’exécution du budget de l’Etat pour le compte de 2025 jusqu’à fin septembre 2025 et aux résultats prévus à la fin de l’année 2025, nous avons eu droit à une série de déclarations à caractère sensationnel avéré dont la plus spectaculaire est celle concernant le refus de la ministre des Finances d’assister à la réunion pour répondre aux questions et aux observations des députés appartenant aux deux chambres.
Et l’un des députés les plus médiatisés de dénoncer crûment l’absence de la ministre dans un quotidien se disant le plus populaire du pays, alors que le journal La Presse du mercredi 29 octobre a consacré un article exhaustif d’une demi-page au programme d’emploi prévu par le gouvernement dans le projet de budget 2026 en faveur des jeunes dont le chômage a trop duré, des titulaires de doctorat et aussi des ouvriers de chantier dont la situation n’est pas encore régularisée.
Mme Michket Slama Khaldi, ministre des Finances, parle, entre autres, de la régularisation «de la situation de 10 mille enseignants suppléants et de 12 mille ouvriers de chantiers».
Elle insiste, dans le même contexte, sur les prévisions contenues dans le plan quinquennal de développement 2026-2030 (voir l’article de notre confrère Lassaâd Ben Ahmed en page 4 de La Presse du 29 octobre 2025).
Et quand les Tunisiens découvrent que leurs députés leur fournissent, malheureusement, de fausses données allant jusqu’à nier la présence de la ministre au sein du palais du Bardo, ils ne peuvent que se rabattre sur les discours du Président de la République dont le mérite essentiel est de montrer au peuple qu’il reste beaucoup à faire pour que les responsables actuels (y compris ceux qui font de l’éloge quotidien du processus du 25 juillet leur occupation principale ou même exclusive) accèdent à la culture militante que prône le Président jour et nuit.
Laquelle culture constitue la seule voie afin que la Tunisie réalise ses légitimes ambitions à un développement équitable et à un progrès partagé dans une ambiance où la souveraineté et la liberté de la décision nationale sont consacrées dans toutes leurs formes.
Loin des calculs personnels, des agendas partisans et des ambitions illicites de certaines parties qui se sont vendues à l’étranger et qui poursuivent leurs basses manœuvres que même leurs financeurs et commanditaires n’hésitent plus à dénoncer publiquement. Tout simplement parce qu’ils n’ont plus besoin de leurs services.