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Emploi à l’étranger : la Tunisie ouvre de nouvelles portes en Libye et au Qatar

  • 1 novembre 19:04
  • 3 min de lecture
Emploi à l’étranger : la Tunisie ouvre de nouvelles portes en Libye et au Qatar

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, a souligné la disposition de la Tunisie à conclure de nouveaux accords avec la Libye et le Qatar afin d’encadrer la mobilité de la main-d’œuvre tunisienne et d’organiser l’emploi des compétences à l’étranger. Il a précisé que les perspectives d’emploi à l’échelle internationale demeurent prometteuses et diversifiées.

Intervenant lors d’une séance de travail conjointe entre la Commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et la Commission des services et du développement social au Conseil national des régions et des districts, le ministre a annoncé qu’un accord avec la Libye sera signé le 10 novembre prochain. Cet accord portera sur la mobilité de la main-d’œuvre et des compétences tunisiennes entre les deux pays.

Il a rappelé que sa visite à Tripoli, en avril dernier, a permis de faciliter les démarches en faveur de l’emploi de la main-d’œuvre qualifiée et de renforcer la coopération dans les domaines de la formation et du développement des cadres spécialisés.

Chaouad a ajouté qu’un nouvel accord sera également signé avec l’État du Qatar avant le début de l’année 2026, en collaboration avec la société « Joussour », mandatée par le gouvernement qatari pour attirer les compétences et la main-d’œuvre qualifiées. Cet accord visera à encadrer la mobilité professionnelle dans un cadre contractuel garantissant les droits et obligations des deux parties.
Le ministre a, par ailleurs, souligné l’augmentation de la demande pour les compétences tunisiennes dans le cadre de la « migration circulaire », précisant que plusieurs accords avec la France permettent déjà à la main-d’œuvre tunisienne de travailler pendant une période de six mois par an.
Il a ajouté que la Grèce a récemment exprimé son besoin de main-d’œuvre dans certains secteurs pour une durée de neuf mois, pouvant se transformer en emploi permanent.
Riadh Chaouad a enfin affirmé que la politique nationale d’emploi à l’étranger repose désormais sur les principes du partenariat équitable, et non sur l’exportation de la main-d’œuvre sans garanties. Il a souligné que chaque nouvel accord est désormais conclu dans un cadre juridique clair, assurant la protection des droits des travailleurs tunisiens et renforçant la gouvernance des entreprises privées de placement à l’étranger.

Auteur

La Presse