Matias Factorovich expose « Anima » à la Galerie Saladin : Entre rêve et rituel
									Fasciné par les mythologies américaines et africaines, l’artiste puise son inspiration dans les couleurs, les rituels et les formes anciennes pour réinventer une peinture où la figure et l’émotion dominent. Ses œuvres, exposées dans de nombreux pays, figurent aujourd’hui dans des collections privées à travers le monde.
La Presse — La Galerie Saladin accueille, du 8 au 23 novembre 2025, l’exposition «Anima» de l’artiste peintre argentin Matias Factorovich, dans le cadre d’une tournée qu’il effectue à travers l’Afrique.
Artiste intemporel et profondément spirituel, Factorovich puise dans ses expériences de vie pour nourrir une œuvre à la fois symbolique et universelle.
Né à Alta Gracia (province de Cordoue, Argentine) en 1976, il expose pour la première fois dès 1992 à la Casa de la Cultura.
Très tôt animé par le désir d’exploration, il obtient une tutelle légale pour voyager seul en Afrique du Sud.
En 1998, il participe à une exposition multimédia à Cordoue avant de repartir sur le continent africain, où il séjourne plusieurs mois au sein d’une tribu du Swaziland, devenant le premier étranger à être intégré à leur communauté.
Cette expérience, vécue comme une immersion spirituelle, marquera durablement son approche artistique : «Observer le cosmos du point de vue d’un Africain», dit-il.
L’univers de Factorovich est un monde de symboles où l’humain, la nature et la quête intérieure se confondent.
Fasciné par les mythologies américaines et africaines, il puise son inspiration dans les couleurs, les rituels et les formes anciennes pour réinventer une peinture où la figure et l’émotion dominent.
Ses œuvres, exposées dans de nombreux pays, figurent aujourd’hui dans des collections privées à travers le monde.Avec «Anima», l’artiste nous invite à une célébration de la couleur et du vivant.
Personnages oniriques et créatures animales évoluent dans des paysages habités par le rêve.
Chaque toile est une énigme poétique, une tentative de saisir l’essence invisible des émotions humaines, cette «âme» qui circule entre le monde intérieur et le monde sensible.A découvrir à partir du 8 novembre.