Le projet d’insertion économique, sociale et solidaire à Kairouan poursuit sa mise en œuvre à un rythme soutenu, avec un taux d’avancement global de 62 %, selon le chef du projet, Afif Ezzogari.
Lancé en 2021, ce programme phare, qui s’étend jusqu’en juin 2028, vise à améliorer les conditions de vie dans les zones rurales de Kairouan et à renforcer la résilience économique et sociale des populations vulnérables.
Reposant sur une approche intégrée, le projet accompagne les familles démunies et à faible revenu vers une autonomie durable, à travers la formation, la création d’activités génératrices de revenus et la mise en place de plans d’insertion adaptés.
Une attention particulière est accordée aux femmes et aux jeunes, qui représentent respectivement 44 % et 30 % des bénéficiaires. À ce jour, 20 600 personnes ont déjà profité du programme, soit 65 % de l’objectif final.
Sur le terrain, les réalisations sont multiples : 420 activités génératrices de revenus ont vu le jour dans divers domaines tels que les services, l’élevage ovin et caprin, l’apiculture et la production d’œufs.
En parallèle, 2 202 familles ont bénéficié d’un raccordement à l’eau potable, tandis que 30,3 kilomètres de pistes agricoles ont été aménagés pour faciliter l’accès aux marchés et la mobilité rurale.
L’infrastructure sociale et communautaire s’est également renforcée avec la création de deux centres de proximité dédiés à la formation et à l’information, ainsi que l’ouverture d’une école maternelle à Essirja (Hajeb El Ayoun).
Doté d’un budget global de 164,9 millions de dinars, le projet est financé principalement par le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds d’adaptation au changement climatique et l’État tunisien.
Il couvre 35 localités rurales réparties sur sept délégations du gouvernorat de Kairouan, dont Hajeb El Ayoun, Oueslatia, Sbikha, El Alâa, Hafouz et Chebika.