Selon une étude, l’exercice physique bénéfique pour le coeur des femmes
Une étude a révélé que les bénéfices de l’exercice physique dans la prévention et le traitement des maladies coronariennes pourraient être nettement supérieurs chez les femmes par rapport aux hommes.
Ce résultat a été récemment publié en ligne dans la revue internationale, le « Nature Cardiovascular Research ».
Les résultats de l’étude ont été annoncés conjointement par une équipe dirigée par le Professeur Wang Yan et le chercheur associé Chen Jiajin de l’Hôpital des maladies cardiovasculaires de Xiamen (affilié à l’Université de Xiamen), et une équipe de l’Hôpital des maladies thoraciques de Shanghai (affilié à la Faculté de médecine de l’Université Jiao-Tong de Shanghai), les deux hôpitaux étant situés dans l’est de la Chine.
S’appuyant sur les données d’appareils portables (wearable devices) de 85 000 participants, l’équipe de recherche a systématiquement analysé les différences entre les sexes dans la prévention et le traitement des maladies coronariennes par l’exercice physique.
Il a été constaté que les femmes n’ont besoin que de 250 minutes d’exercice par semaine pour réduire leur risque de maladie coronarienne de 30 %, tandis que les hommes ont besoin de 530 minutes, soit près du double du temps requis par les femmes, pour obtenir les mêmes bénéfices cardiovasculaires.
Des analyses supplémentaires ont montré que, parmi les personnes diagnostiquées avec une maladie coronarienne, les femmes qui font de l’exercice pendant 51 minutes par semaine peuvent réduire leur risque de mortalité de 30 %, tandis que les hommes ont besoin de 85 minutes d’exercice pour atteindre le même résultat.
La maladie coronarienne est une cause majeure de mortalité humaine. Des institutions telles que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandent aux adultes de pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine, ou au moins 75 minutes d’activité physique de haute intensité, ou une combinaison équivalente des deux.
Étant donné que certaines lignes directrices actuelles reposent encore sur des normes d’exercice uniques pour les deux sexes, les experts espèrent que les résultats de ce nouveau projet de recherche serviront de référence dans les efforts de prévention et de traitement des maladies coronariennes pour les différents groupes d’âge.
