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Tunisie : la Direction Générale des Prisons dément la détérioration de l’état de santé des détenus en grève de la faim

  • 5 novembre 17:16
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Tunisie : la Direction Générale des Prisons dément la détérioration de l’état de santé des détenus en grève de la faim

La Direction Générale des Prisons et de la Rééducation a démenti ce mercredi les informations diffusées sur certains réseaux sociaux faisant état d’une détérioration de l’état de santé de détenus en grève de la faim, affirmant que leur état est « normal et stable ». Ces conclusions sont confirmées par les examens médicaux et les observations quotidiennes menées par le personnel médical et paramédical.
Le porte-parole de la direction, Ramzi El Kouki, a précisé à l’Agence Tunis Afrique Presse que le suivi effectué dans les établissements pénitentiaires a montré que les grèves de la faim en cours « ne revêtent aucun caractère sérieux », certains détenus continuant à se nourrir malgré leurs déclarations de grève « extrême ».
Dans un communiqué publié également mercredi, l’Association tunisienne de défense des droits de l’homme a tenu les autorités exécutive et judiciaire « pleinement responsables » de la sécurité de Jouhar Ben M’barek, dirigeant du Front de salut national (opposition). L’association a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus dans des affaires à caractère politique, le droit à un procès public équitable, ainsi que l’accès aux soins de santé et au respect de la dignité humaine dans les lieux de détention
La Direction Générale des Prisons et de la Rééducation a rappelé son engagement à garantir à tous les détenus leurs droits légaux et les soins nécessaires, conformément aux procédures en vigueur. Elle a également annoncé l’ouverture de procédures judiciaires contre toute personne ayant diffusé des informations erronées, tout en appelant à éviter toute instrumentalisation politique ou médiatique.
Il est à noter que Jouhar Ben M’barek et Sayed El Farjani, dirigeants du Front de salut national et du Mouvement Ennahdha, accusés dans l’affaire de complot contre la sécurité de l’État, ont entamé une grève de la faim depuis le 27 octobre 2025, Ben M’barek annonçant par la suite le 29 octobre une « grève extrême » incluant l’eau et les médicaments.

Auteur

La Presse