Pollution à Gabès : le gouvernement passe à l’action
Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a annoncé que le gouvernement a commencé à appliquer une série de mesures visant à réduire la pollution causée par le groupe chimique de Gabès.
Intervenant lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, tenue jeudi 6 novembre 2025 sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, le ministre a précisé que ce dossier fait l’objet d’un suivi direct de la part du président de la République. Il a ajouté que les autorités compétentes œuvrent activement à résoudre l’ensemble des problèmes environnementaux et sociaux liés à cette question.
Samir Abdelhafidh a également souligné que le développement régional constitue une priorité nationale. Il a rappelé que le programme régional de développement a permis la réalisation de 802 kilomètres de routes, la réhabilitation de 6 800 logements et la création de 2 160 emplois pour les diplômés du supérieur, outre le raccordement de plusieurs zones au réseau d’eau potable.
Le ministre a par ailleurs indiqué que son département a accompagné les conseils locaux dans l’élaboration de leurs rapports relatifs au plan de développement, sans exercer de pression ni de tutelle. Le ministère procède actuellement à la synthèse des rapports locaux, sectoriels et des politiques publiques, afin d’élaborer la version finale du plan de développement national, qui sera soumise à la fin de l’année à l’Assemblée et au Conseil national pour approbation.
S’agissant des réformes législatives, Samir Abdelhafidh a précisé que les travaux se poursuivent au sein des différents ministères pour finaliser plusieurs projets de textes, dont le Code des changes, le Code forestier et le Code de l’investissement, destinés à moderniser le cadre juridique et à améliorer l’environnement économique. Il a reconnu le retard enregistré dans la transmission de ces projets au Parlement et salué la disponibilité des députés à les examiner dès leur soumission.
En conclusion, le ministre a insisté sur la nécessité d’une complémentarité entre les pouvoirs exécutif et législatif, dans l’objectif de servir l’intérêt national et de renforcer la cohérence des politiques publiques.