Le spécialiste en environnement Hamdi Hachad a indiqué, ce vendredi 7 novembre 2025, que la tempête solaire survenue jeudi ne présente aucun danger majeur pour la Tunisie, précisant que ses effets se limiteront aux secteurs aérien et maritime.

Selon lui, les perturbations les plus notables devraient concerner d’autres régions du monde, notamment par des dysfonctionnements dans les systèmes de communication, les réseaux électriques et les transmissions radio.

Intervenant sur les ondes d’Express Fm, Hachad a aussi souligné que la tempête enregistrée jeudi a été classée de force moyenne.

2023-2025 : trois années parmi les plus chaudes de l’histoire

Sur un autre plan, il a replacé cet épisode dans un contexte climatique mondial alarmant, rappelant que les années 2023, 2024 et 2025 constituent la période la plus chaude de l’histoire moderne de l’humanité.

Les données scientifiques fondées sur les archives climatiques indiquent que les températures actuelles sont les plus élevées depuis au moins 125 000 ans.

L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec une hausse moyenne de 1,5 °C au-dessus des normales, tandis que 2025 marque la troisième année consécutive de températures supérieures aux moyennes saisonnières.

Hachad a évoqué les phénomènes extrêmes observés durant l’été dans le bassin méditerranéen à savoir : vagues de chaleur prolongées, température record des eaux et courants marins dangereux.

Il a mis en garde contre les menaces croissantes pour la santé, l’agriculture et les ressources hydriques, appelant à des mesures anticipées d’adaptation face au réchauffement.

Quand le climat bouleverse les habitudes

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il devient difficile de pratiquer des activités extérieures au-delà de 35 °C, car le corps humain subit alors un stress thermique pouvant être fatal pour les personnes vulnérables.

Hachad a également relevé des changements dans les comportements sociaux et économiques, citant l’exemple de certains pays où il est proposé d’avancer les horaires de travail dans les administrations à 6h30 ou 7h du matin.

Il a enfin signalé que des migrations climatiques sont déjà observées, notamment chez des populations d’Afrique subsaharienne, contraintes de quitter leur pays à cause de la chaleur extrême.