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Banques islamiques : résultat net en baisse de 10,6 % à 125 MD en 2024

  • 8 novembre 12:46
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Banques islamiques : résultat net en baisse de 10,6 % à 125 MD en 2024

Le résultat net global des banques islamiques a reculé de 10,6 % en 2024 (contre une hausse de 11,1 % en 2023), pour s’établir à 125 MD, compte tenu d’un effort net de provisionnement de 94 MD. En conséquence, les indicateurs de rentabilité de ces banques se sont détériorés à fin 2024, selon le Rapport annuel sur la supervision bancaire pour l’exercice 2024, publié samedi par la Banque centrale de Tunisie.

Le produit net bancaire (PNB) des banques islamiques a progressé de 12 % en 2024, contre 10,1 % l’année précédente. La structure du PNB reste dominée par la marge de profit, qui représente plus de 70 % du total.

Les charges opérationnelles ont augmenté de 11,2 %, tandis que le coefficient d’exploitation s’est légèrement amélioré pour s’établir à 53,4 % à fin 2024, contre 53,7 % à fin 2023. Le rapport souligne également que les banques islamiques ont consolidé leur part de marché en crédits de 0,8 %, atteignant 8,2 % en 2024.

Les parts de marché de ces banques en termes de total actif et de dépôts ont également progressé de 0,2 %, pour atteindre respectivement 7,1 % et 8,2 %.

Les emplois d’exploitation des banques islamiques se sont élevés à 9 766 MD à fin 2024, enregistrant une hausse de 14,6 % contre 10,2 % en 2023. Le portefeuille de crédits s’établit à 9 068 MD et reste dominé par les opérations de Mourabaha (65,1 %), suivies des opérations d’Ijara (16,1 %).

Les ressources d’exploitation ont progressé de 13 % (contre 9,4 % en 2023), atteignant 9 507 MD, dont 9 422 MD (99 %) constitués de dépôts. La structure des dépôts reste stable : 45,4 % de comptes d’épargne, 34,2 % de comptes à vue et 20,4 % de dépôts participatifs.

En matière de risque de crédit, les indicateurs se sont détériorés en 2024. Le risque additionnel a augmenté de 131 MD, entraînant une aggravation du taux de migration, qui est passé de 1,6 % à fin 2023 à 2,9 % à fin 2024. L’encours des créances classées a bondi de 30,8 %, pour s’établir à 754 MD, contre une hausse de 9,1 % l’année précédente. La part des créances classées dans les engagements est passée de 5,8 % à 6,7 %.

Auteur

La Presse