Environnement : Fête nationale de l’Arbre, hier
La fête nationale de l’arbre, une tradition festive qu’on a pris l’habitude de célébrer au cours de la deuxième semaine de novembre de chaque année, coïncide souvent avec un dimanche, afin de lui donner de l’élan.
La Presse — Ainsi, cet évènement gagne du terrain, auquel participent toutes les régions du pays, sur fond de bénévolat et d’engagement collectif à préserver l’arbre, symbole de vie et de durabilité. Tous vibrent à ce rythme exceptionnellement écologique.
Vaste campagne de plantation
Dans la foulée de ces festivités qui se sont déroulées à une large échelle, l’Anpe, l’Agence nationale de protection de l’environnement, ne semble pas en reste. Elle vient de lancer une campagne nationale, inaugurant ainsi
« le mois du boisement », sous le signe « Un arbre pour chaque entreprise, un pas vers la transition écologique », et dont le coup d’envoi a été donné, hier matin, au parc Ennahli, à l’Ariana.
Il s’agit, là, d’une initiative à caractère environnemental et éducatif, visant essentiellement, à diffuser la culture de la plantation, la préservation des espaces verts et le renforcement de la conscience collective quant au rôle important des arbres dans la lutte contre les changements climatiques, l’érosion du sol et la désertification, mais aussi dans l’amélioration de la qualité de vie. En ces termes, l’arbre étant purificateur de l’air, producteur d’oxygène et modérateur de chaleur. Il est synonyme de diversité biologique.
De ce fait, planter autant d’arbres, c’est se sentir mieux dans son corps et dans son esprit. D’autant plus que chacun a le droit de respirer mieux et jouir de la verdure et de l’esthétique urbaine. Selon l’Anpe, cette vaste campagne de plantation participative se poursuit, tout au long de ce mois, aux quatre coins du pays, impliquant, de plain-pied, institutions publiques, autorités locales, secteur privé, acteurs associatifs, médias et citoyens. « Cette mobilisation collective est censée marquer le coup et sensibiliser sur la préservation des projets et acquis environnementaux, tout en garantissant leur viabilité et durabilité», lit-on dans le communiqué de l’Anpe.
Ecoles, quartiers et établissements de santé
En consécration de ces dimensions éco-sociales et éducatives, la campagne présente un programme d’activités haut en couleur. Soit la plantation d’arbres dans nombre d’établissements scolaires (Ariana, Bizerte, Béja, Zaghouan, Sfax, Médenine..), le but étant de stimuler chez les enfants l’esprit éco-citoyen et d’embellir les alentours des écoles. De même, l’ornementation des espaces autour des établissements de santé, de par l’étroite corrélation santé-environnement et l’impact extrêmement positif sur le confort du corps soignant et bon rétablissement des patients, dans un milieu de soins propre et sain.
Les quartiers étaient aussi de la partie, où de nouveaux espaces verts ont été aménagés au profit de leurs habitants. De telles actions sont de nature à améliorer leur cadre de vie et leur favoriser des lieux de détente et de loisirs. L’Anpe n’a pas manqué de penser à l’organisation d’activités inclusives destinées aux catégories à besoins spécifiques, à savoir les enfants handicapés et les personnes âgées. Ceci étant, pour les faire intégrer dans l’action environnementale commune, tout en renforçant les valeurs de solidarité et d’insertion sociale.
Du reste, la fête nationale de l’arbre demeure, plus qu’un évènement festif, un rendez-vous où l’on doit renouer avec la grande question de l’environnement et les phénomènes qui menacent notre couvert végétal, ainsi que nos ressources forestières. Les incendies qui ravagent chaque année nos forêts ont dû nous exposer aux effets directs du changement climatique. Et là, la transition écologique semble immanquablement irréversible.