À presque mi-chemin, l’USM est au pied du podium : Des Bleus en quête de cohérence
Après une série de contre-performances, l’USM s’est donc ressaisie il y a moins de cinq jours à la réception de la JSK. Mais, dans deux semaines, en allant défier l’AS Soliman au Cap-Bon, il va falloir s’inscrire dans la durée pour ne pas perdre le fil des places d’accessit.
La Presse — Jusque-là, les Bleus pointent au pied du podium, accusant au passage cinq points de retard sur le dauphin clubiste et quatre autres unités sur les Bardolais qui ferment la marche du podium, outre les huit longueurs qui séparent les gars du Ribat du leader Espérantiste. Les Usémistes ont donc grillé assez de jokers jusque-là.
En clair, même s’ils n’ont plié qu’ une fois, les hommes de Tarek Jarraya ont aligné un nombre record de parités, huit au total. Ce qui en fait le club qui a le plus été tenu en échec à ce stade de la compétition. Aujourd’hui, la fenêtre internationale arrive à point nommé pour corriger ce qui doit l’être et surtout retrouver une certaine stabilité au niveau de la charpente de l’équipe.
Au niveau des trois lignes de jeu, le staff doit forcément trancher avec certains changements permanents au fil des journées, et ce, afin de favoriser les automatismes, surtout au milieu et en attaque, bien que la défense n’ait pas pour autant été épargnée par les variations fréquentes.
A l’USM, en défense, seul le gardien Noureddine Hlaoui a été préservé des rotations, alors que devant le dernier rempart usémiste, que ce soit dans l’axe ou sur les flancs, la continuité à quelque peu fait défaut.
Dans l’axe, par exemple, si le tandem Fabrice Zeguei-Raed Chikhaoui constitue la paire idéale, l’on a aussi vu Dhiaeddine Jouini et Nour Ezzamn Zammouri être tantôt lancés d’entrée sur cette phase aller. Idem sur les flancs aussi, avec sur le côté droit, Rayan Azzouz et Mahmoud Ghorbal qui alternent, alors que sur le côté opposé, on a souvent vu Youssef Herch débuter, puis Dhia Maatougui prendre le relais et enfin Seif Saber être lancé en cours de jeu. A l’USM, ça se bouscule en défense.
Abdelli, un seul être vous manque…
Au cœur du jeu à présent, là où lors du premier tiers de cette phase aller qui touche à sa fin, une composition exemplaire a produit ses effets, avant que le staff n’apporte des nuances sur le dernier cycle de rencontres. En clair, l’USM a produit du jeu avec le trident Moez Haj Ali-Yassine Dridi-Osmane Diané, et ce, avant que le technicien usémiste, Louhichi tout comme Jarraya, ait recours tantôt à l’Ivoirien Alpha Stéphane Sidibé, à Nassim Douihech, à Cherif Bodian, à Chaim Djebali et à Adnene Yaâkoubi, touchant par là même à l’équilibre d’un milieu qui a par la suite perdu de son épaisseur et de sa teneur.
Enfin, l’attaque n’est pas en reste, mais il faut dire que certains avants n’ont pas été épargnés par les blessures, à l’instar de Youssef Abdelli, disparu quelque peu des radars, convalescence oblige, alors que Malcom Hmidi a été relégué sur le banc, la plupart du temps.
Sur l’ensemble de cette phase aller, la composition quasi-parfaite, celle qui donne des résultats, ne s’est pas inscrite dans la durée avec la paire Yassine Amri-Aymen Harzi sur les couloirs et Youssef Abdelli en pointe, voir Fakhreddine Ben Youssef qui commence cependant à carburer ces derniers temps, alors qu’outre Amri et Harzi, deux inamovibles aux avant-postes, seul Ben Youssef a récemment marqué des points, en attendant confirmation.
D’ici deux semaines donc, Tarek Jarraya doit impérativement dégager un noyau d’au moins 7 à 8 joueurs qui seront amenés à enchaîner les matchs d’entrée de jeu.